Plan International Guinée a procédé ce jeudi 20 janvier 2022 au lancement officiel de la deuxième année du projet de renforcement et décentralisation de la lutte contre la tuberculose et le VIH/Sida, pour atteindre les populations clés et vulnérables en Guinée. Ce projet qui a été lancé initialement au mois de janvier 2021 dont le coût s’élève à 22. 428. 056 de dollars USD est financé par le Fonds Mondial et s’inscrit dans le cadre d’une réduction de la morbidité et de la mortalité liées à la tuberculose et le VIH/SIDA en Guinée. La cérémonie s’est tenue dans un complexe hôtelier de la place, en présence de plusieurs partenaires techniques et financiers qui accompagnent le projet
Evoquant le projet de lutte contre la tuberculose et le VIH/SIDA, Johnson Bien-Aimé, représentant résident de Plan International en Guinée indique que tout est parti d’un constat d’une « exclusion totale » des personnes atteintes de la tuberculose et du VIH/SIDA. Selon lui, grâce à ce projet, aujourd’hui les populations commencent à comprendre que ces maladies peuvent être vaincues. Une raison qui, ajoute-t-il, a amené Plan International Guinée à s’associer avec le gouvernement, notamment avec le ministère de la Santé pour apporter sa contribution afin d’assurer le bien-être de la population, principalement contre les maladies aussi importantes et sérieuses que la tuberculose et le VIH SIDA. « Ce lancement pour l’an 2 du projet est significatif pour Plan International Guinée de reconfirmer au côté du ministère notre présence, notre volonté de continuer d’accompagner le ministère et le gouvernement dans son combat de réduire le nombre de cas de ces maladies afin qu’ils soient supportés, appuyés et guéris. C’est l’objectif pour nous » a-t-il souligné.
Dans sa mission d’assurer la continuité de la lutte contre ces deux maladies de façon décentralisée, le ministère de la Santé, à travers son représentant au cours de cette cette cérémonie se dit satisfait des premiers résultats obtenus à l’issue de la première année de mise en œuvre du projet « Ces résultats montrent vraiment une tendance extrêmement importante et positive de cette intervention en République de Guinée » se réjouit Moustapha Dabo, Toutefois, le conseiller du ministre de la santé en charge des questions de politique sanitaire demande au responsables de ces programmes « de veiller scrupuleusement à la participation active des différents acteurs concernés au niveau des structures déconcentrées dans la mise en œuvre et le suivi des interventions ».
Massoud Barry, dont l’ONG, OSH-Guinée est partenaire du projet en est satisfaite. Parce que dit-elle, le projet en question prend en compte la dimension inclusion. « Ce projet tient compte des besoins spécifiques des personnes handicapées. C’est qui est important et c’est ce que nous demandons. On a mis en place dans plusieurs régions de l’intérieur du pays des pères éducateurs pour sensibiliser la population à souscrire au projet » a confiée la présidente de OSH-GUINEE, avant de recommander tout de même aux initiateurs de ce projet de l’étendre également au niveau de toutes les régions.
Aliou Nasterlin