Suite à l’installation des 19 membres de la Cour de répression des infractions économique et financière ce vendredi 21 janvier 2022, Ledjely.com a recueilli les impressions des acteurs de la société civile. Bien que la nouvelle soit bien accueillie, d’aucuns invitent tout de même les magistrats à faire preuve de transparence et d’indépendance.
Au sein de l’Association guinéenne pour la transparence, la mise en place de la CRIEF va permettre de lutter contre la corruption et ses corolaires, « cette cour va permettre de faire la promotion de la démocratie et de la bonne gouvernance. Elle va également promouvoir la refondation de l’Etat et la réforme des institutions. La mise en place de cette cour est la suite logique des activités à mener par les autorités en vue de parvenir à un résultat probant » explique Oumar Kana Diallo, président de l’Association guinéenne pour la transparence.
Au-delà de la mise en place de la CRIEF, Alseny Farinta Camara, responsable des Programmes de la PCUD, estime plutôt que cette institution va contribuer largement à moraliser la vie publique. Par ailleurs, il invite les magistrats qui y siègent à œuvrer pour un travail transparent et indépendant, « il faut que les magistrats travaillent de manière impartiale pour que nous puissions avoir une justice équitable, c’est dans ce sens que nous voulons qu’ils travaillent et nous les encourageons » dit-il.
Cette institution aura la charge de veiller à mettre fin aux délits économiques et financiers.
Ibrahima Kindi