Alors que des rumeurs distillées via les réseaux sociaux laissaient croire que le président du Burkina Faso, a été arrêté à la suite des tirs entendus depuis l’aube de ce dimanche 23 janvier dans des camps militaires de la capitale Ouagadougou, elles ont été démenties par le gouvernement. Intervenant sur les antennes de la télévision publique, c’est le ministre des Armées et des Anciens combattants lui-même qui a démenti ces allégations. Même s’il admet ne pas savoir encore les motivations des auteurs des tirs, le général Aimé Barthélémy Simporé assure qu' »aucune institution n’a été pour le moment inquiétée« .
En outre, le ministre des Armées dit des mouvements qu’ils « sont localisés et circonscrits ». « En temps opportun, nous communiquerons sur les motivations réelles ». Mais en attendant, répète-t-il : « ce sont des tirs circonscrits qui sont sous contrôle ». Ceci dit, il envoie un message à l’armée burkinabè : « Je voudrais dire que le gouvernement fait confiance à son armée qui demeure républicaine ».
En conséquence, il appelle la population à « rester sereine et vaquer à ses occupations ».
Il est à préciser que les tirs entendus ce matin à Ouagadougou interviennent dans un contexte de tension consécutif à un climat sécuritaire tendu, du fait des attaques terroristes récurrentes. En outre, les sanctions adoptées le 9 janvier dernier par la CEDEAO contre le Mali dressent l’ensemble de la société civile ouest-africaine contre les dirigeants respectifs.
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