Le tout nouveau président du Conseil national de transition (CNT) est décidément dos au mur. Contesté par le supposé qu’il aurait apporté au troisième mandat du président Alpha Condé, il a profité de son passage, ce lundi 24 janvier, chez nos confrères de FIM FM, pour se dédouaner. Il dit en effet s’être battu contre le changement constitutionnel.
« Mon organisation, sous mon leadership s’est positionnée de manière claire contre tout changement constitutionnel », lance Dansa Kourouma, acculé par la contestation. A en croire le nouveau président du CNT, il s’était battu aussi bien par l’écrit que la parole. « Nous avons rencontré le premier ministre lors des concertations pour lui signifier qu’il n’y a pas d’opportunité pour changer la constitution, mais elle peut être révisée tout en respectant les intangibilités », insiste-t-il.
Mais il assume cependant avoir eu sa démarche à lui. Et il s’en défend ainsi : « Je ne suis pas pour la pensée unique, penser qu’il faut une seule manière pour mener un combat ». Mais désormais, il le dit à qui veut l’entendre. Le troisième mandat lui inspire un regret. « Le seul regret que j’ai – et il est national – c’est que nous avons raté un autre rendez-vous, nous avons cru à des politiciens pour conduire les destinées du pays, ils ont plutôt remis en cause les fondements de la République », dit-il en effet.
Avec le recul, le désormais ex-président du CNOSCG pense que si « le président Alpha Condé et tous ceux qui l’ont aidé acceptaient de respecter la volonté du peuple de Guinée, la Guinée allait avancer encore à grand pas ».
Balla Yombouno