Dakar, Bamako, Abidjan, Nairobi, Paris – le 4 février 2022. Au lendemain de la tentative de coup d’État en Guinée Bissau, lors de laquelle 11 personnes, dont 4 civils ont trouvé la mort, et alors que l’Union africaine (UA) s’apprête à ouvrir son 35ème Sommet, la FIDH et ses organisations membres publient une note de position dans laquelle elles appellent à la condamnation ferme de la systématisation des coups d’État militaires en Afrique et à œuvrer pour l’identification de solutions adaptées pour garantir le respect des droits humains, de l’État de droit, et des principes démocratiques.
La FIDH et ses organisations membres rappellent que ces coups d’État militaires sont en violation de plusieurs instruments régionaux et internationaux, dont la Charte africaine des droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) et la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance (CADEG) de l’Union africaine, entrée en vigueur en 2012, qui reconnaît que tout putsch ou coup d’État contre un gouvernement démocratiquement élu constitue un changement anticonstitutionnel de gouvernement, passible de sanctions appropriées de la part de l’Union (Article 23).
Pour lire la note de position de la FIDH sur ce sujet, cliquez ici.