Le premier président de la Cour des comptes, Mohamed Diaré, a procédé ce jeudi 24 février 2022, à la remise officielle des rapports publics annuels de la cour pour les exercices 2017, 2018, 2019 et 2020, au Conseil national de la transition. C’était en marge de la session extraordinaire du CNT, tenue au Palais du peuple.
Conformément à l’article 56 de la Charte de la transition, le Conseil national de la transition est l’organe législatif de la transition. C’est à ce titre que le président de la Cour des comptes a déposé les rapports annuels de son institution pour les exercices 2017, 2018, 2019 et 2020 auprès du Conseil national de la transition.
Ces quatre rapports portent principalement sur le rappel de quelques missions, attributions et organisation de la Cour des comptes, l’élaboration d’un manuel des procédures et huit guides de contrôle, l’apurement des arriérés juridictionnels des comptes des treize comptables principaux de l’Etat, de soixante sept agents comptables des établissements publics administratifs et de vingt-quatre receveurs communaux des collectivités locales, le contrôle de la gestion d’une vingtaine d’entités publiques (services administratifs, EPA, communes urbaines et rurales, entreprises publiques), le contrôle des comptes de campagne des élections communales du 04 févier 2018, etc.
Prenant la parole, Dr Mohamed Diaré a indiqué que conformément aux lois, la Cour des comptes élabore chaque année, à l’attention du président de la République et du président de l’Assemblée nationale un rapport d’activités sur les résultats de l’ensemble de ses travaux de manière précédente. « Ce rapport retrace les observations, recommandations et conclusions formulées par la cour et présente, le cas échéant, des propositions de réforme qu’elle estime utiles. Ce rapport est publié au Journal officiel », a-t-il expliqué.
Le président du Conseil national de la transition (CNT), s’est félicité du dépôt de ces rapports. « La présence de ces documents nous permettra, en tant que conseillers nationaux, de bien nous informer et de bien nous documenter pour bien aborder un travail qui est très important, qui fait partie de notre mission : le contrôle de l’action gouvernementale et d’ailleurs plus clairement le contrôle de la feuille de route du Gouvernement. Alors si nous avons des éléments d’appréciation, d’évaluation et des recommandations sur le bon fonctionnement des comptes publics d’une manière générale du bon fonctionnement des institutions publiques, cela peut nous permettre de bien faire notre boulot », a indiqué Dr Dansa Kourouma.
A rappeler que ces rapports complets et individuels pour chaque entité ont été également transmis aux différents ministres de tutelles.
Balla Yombouno