Le corps sans vie d’un homme longtemps malade, décédé dans la matinée de ce mercredi 23 février 2022 a été intercepté dans l’après-midi par des agents de la gendarmerie départementale, sur la nationale Kankan-Mandiana. Le cadavre était attaché derrière la moto d’un parent du défunt qui s’apprêtait à l’envoyer à Senko en provenance de Mandiana, pour l’inhumation. Après cette interception, la dépouille mortelle a été conduite à l’hôpital régional de Kankan pour des fins d’autopsie.
C’est Docteur Lancei Keita, chef service traumatologie qui a reçu le corps dans son service. « J’étais dans un bloc opératoire quand j’ai reçu l’appel du directeur m’invitant à venir voir le corps. Celui qui le portait se rendait à Senko. Il l’avait fait asseoir dans une chaise et l’avait attaché derrière la moto. Mon travail consistait à m’assurer que la victime n’avait pas été fusillé. Après l’avoir déshabillé, on n’a vu aucun signe pouvant indiquer qu’il s’agit d’un assassinat et nous avons déduit que c’était une mort naturelle. D’après les explications de son parent, c’est après un temps de maladie que le défunt a rendu l’âme. Il voulait l’amener au village pour son enterrement. Et c’est en cours de route qu’il a été appréhendé par les hommes de tenue », a expliqué le médecin.
Michel Yaradouno, Kankan pour Ledjely.com