En étroite collaboration avec l’Office national de contrôle de qualité, l’ANACIP a consacré sa quatrième journée à renforcer les mesures sanitaires dans les marchés très fréquentés de Niger et de Taouyah. Des cartons de gants et de gels désinfectants ont été distribués aux commerçants tout au long de cette journée de sensibilisation, lancée au cœur de Conakry.
Dans sa prise de parole, Saliou Sylla, l’administrateur du marché de Taouyah, a exprimé sa profonde gratitude à l’agence nationale de la citoyenneté et de la paix (ANACIP) pour avoir choisi son secteur d’activité comme lieu pilote de cette importante campagne de sensibilisation. Il a souligné l’impact positif de cette initiative sur les commerçants et a réitéré leur engagement à collaborer étroitement avec les autorités sanitaires.
« Je suis tellement satisfait du contenu de la sensibilisation ; les marchands aussi sont joyeux de l’arrivée de la délégation pour une très bonne sensibilisation, surtout sur les denrées alimentaires de première nécessité qui ne peuvent pas être lavées ni nettoyées, qui sont directement envoyées pour consommation. Et un, partager des gants ; deux, des bavettes ; trois, les chapeaux pour pouvoir se couvrir afin de protéger le petit manger que le citoyen doit consommer de façon directe. C’est une très grande satisfaction de ma part », se réjouit-il.
Poursuivant, Saliou Sylla a rassuré de la continuité de cette campagne de sensibilisation par ses conseillers : «Dès que vous êtes venus, je me suis fait accompagner directement par le chargé de la mobilisation et les chefs de secteurs au niveau de chaque zone. Et cela prouve qu’eux, confiants de ce qui est dit, vont aussi divulguer de leur côté ce que la SENACIP a laissé comme conseils au sein du marché », souligne-t-il.
De son côté, le représentant de l’Office national de contrôle de qualité (ONCQ) pour les communes de Ratoma, Lambanyi et Sonfonia a souligné que cette journée de sensibilisation, placée sous l’égide de la SENACIP, s’inscrit parfaitement dans le cadre des actions menées par son service. « Une activité de qualité, c’est une fonction que nous réalisons tous les jours. Nous contrôlons la qualité. Actuellement, on a des équipes sur le terrain qui passent de boutique en boutique, d’un marché à un autre pour vérifier, véhiculer des messages de sensibilisation sur la qualité, la façon de travailler pour éviter les contaminations des denrées alimentaires. C’est notre travail, la sécurité alimentaire. Nous faisons ce travail tous les jours. Et nous sommes en train de le faire avec la population, avec les commerçants au niveau des marchés qui relèvent de notre juridiction », explique-t-il.
« Quand vous prenez des aliments qu’on consomme directement, avec la manipulation sans gants, sans protection, et le même opérateur utilise l’argent pour autres choses, combien de personnes ont touché l’argent ? C’est de l’argent qui s’est infecté. On transmet facilement des microorganismes aux aliments. Donc, c’est d’accepter les conseils et de les appliquer pour une sécurité alimentaire de la population de Ratoma », invite Ibrahima Sory Camara, représentant de l’Office national de contrôle qualité.
JRI de l’ombre
