La date des examens nationaux, session 2025, annoncée par le ministère de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation, approche à grands pas. Tandis que les candidats se préparent à affronter les différentes épreuves, les autorités éducatives, elles, s’activent pour garantir des examens crédibles et transparents dont les résultats seront acceptés par tous.
À N’Zérékoré, le directeur préfectoral de l’Éducation, interrogé ce lundi 19 mai 2025, affirme être prêt à envoyer les candidats dans des centres d’examen sécurisés.
Selon lui, les préparatifs ont été menés à bien grâce à l’implication des enseignants, des encadreurs, des partenaires de l’éducation, ainsi qu’à la mobilisation des élèves. Ces derniers ont contribué à l’atteinte de l’objectif consistant à finaliser 100 % des programmes à enseigner.
« Les efforts conjugués de tous nous ont permis d’en arriver là. Avec l’appui du service des examens et du contrôle scolaire, la DPE de N’Zérékoré compte 27 062 candidats inscrits, dont 11 214 filles. Ils seront répartis dans 927 salles, sous la surveillance de 1 854 surveillants », a indiqué Yozilé Kolamou.
Dans le détail, pour l’examen d’entrée en 7ᵉ année (CEE), la DPE présentera 14 206 candidats, dont 6 220 filles. Ces derniers seront répartis dans 494 salles, encadrés par 988 surveillants. Vingt-quatre (24) centres sont prévus dans la commune urbaine et vingt-deux (22) en zone rurale.
Pour le BEPC, 9 702 candidats sont inscrits, dont 3 905 filles. Ils seront répartis dans 326 salles, surveillés par 652 encadreurs. Les épreuves se tiendront dans 21 centres urbains et 3 centres ruraux.
Quant au baccalauréat, 3 154 candidats sont attendus, dont 1 089 filles. Ils composeront dans 107 salles, sous la supervision de 214 surveillants, répartis dans 7 centres tous situés dans la commune urbaine de N’Zérékoré.
Dans le souci d’assurer le bon déroulement des examens, la direction préfectorale de l’Éducation a mis en place des comités de contrôle chargés d’identifier d’éventuelles insuffisances à corriger avant le début des épreuves.
« Nous avons aussi mis en place des commissions de contrôle pour détecter les insuffisances à corriger avant le jour J, et prendre toutes les dispositions nécessaires pour que les centres soient sécurisés, et que les élèves puissent passer leurs épreuves dans de bonnes conditions », a ajouté M. Kolamou.
Interrogé sur l’interdiction des régimes d’internat et semi-internat, ainsi que sur le prolongement des cours ou révisions au-delà de 17h, le DPE a réaffirmé la stricte application des directives du ministère.
« La lettre interdisant les régimes d’internat et semi-internat, ainsi que les cours ou révisions après 17h, reste en vigueur. J’ai même rédigé une lettre de rappel adressée à chaque structure concernée pour en garantir le respect. Pourquoi cette interdiction ? Parce que certains encadreurs mal intentionnés profitent de l’occasion pour déstabiliser les candidats. Ce sont des lieux où se produisent des dérives : prostitution, manipulation mentale… C’est là qu’on détruit tout ce que les élèves ont appris », a dénoncé fermement l’autorité éducative.
Selon le calendrier publié par le MEPU-A, dirigé par Jean Paul Cedy, les premières épreuves de la session 2025 débuteront le 12 juin, avec le Certificat d’Études Élémentaires (CEE).
Foromo Fazy Béavogui, depuis N’Zérékoré
