Les organisateurs du festival du Lafidi étaient face à la presse ce dimanche 9 février, pour annoncer le lancement de la deuxième édition dudit festival prévue du 13 au 16 février au Belvédère. Une manière pour eux de promouvoir cette recette, mais aussi la culture culinaire africaine.
Dans sa prise de parole, le commissaire général du festival Mohamed Foté Kallé est revenu sur le motif de cette célébration.
« Le Festival du Lafidi est né de M’mah lafidi qui est la plus ancienne vendeuse vivante en activité de Lafidi et cela fait plus de 50 ans qu’elle vend le Lafidi en Guinée elle est celle qui vendait 400 kg du riz je le réitère et exportais du Lafidi dans l’avion, pour le livrer au Libéria et au Nigeria. Nous avons vu que les autres pays font la promotion de leur culture, nous avons vu qu’ils ont réussi à atteindre certains niveaux en valorisant leur culture. Ils ont même réussi à nous imposer leurs cultures offertes sur le plan culinaire. Le Lafidi, c’est la seule recette qui transcende toutes les régions de la Guinée depuis l’Antiquité : personne n’a la paternité du Lafidi, c’est la recette la plus facile à vendre en Guinée », a-t-il expliqué.
Dans le même cadre, il indique que ce festival est également l’occasion de rendre un vibrant hommage aux femmes.
« Il y a beaucoup de mamans en Guinée qui ont un mérite extraordinaire, mais fort malheureusement, qui sont placées dans l’oubliette de l’histoire, mais qui vivent jusqu’à présent. Donc l’équipe du festival a réfléchi, nous avons dit : Maintenant, nous allons innover. Chaque année, nous allons célébrer une autre icône dans un domaine Quel que soit le domaine, et cette année le choix est tombé sur la ministre Diaka Sidibé », a soutenu Mohamed Foté Kallé.
Selon la commissaire, il y a déjà 30 stands confectionnés et parmi les 30 stands, il y en a déjà 27 qui sont occupés. Cette édition sera couronnée par un concours culinaire entre les communes de la capitale. Des prestations artistiques vont également ponctuer le festival, annonce le commissaire. « Les trois autres, comme il y aura le concours culinaire entre les communes, on est en train de voir les communes qui n’ont pas eu de candidates parmi les femmes qui ont déjà un stand. On va réserver ça là pour ces dames-là pour qu’eux aussi puissent s’installer, pour que la compétition soit un peu équilibrée », martèle le coordinateur Dioumessy Seinkoun.
Par ailleurs, les organisateurs ont annoncé que la rentrée sera gratuite pour le public, mais consommation obligatoire dès à la rentrée.
Aminata Camara
