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SÉCURITÉ DANS LES ECOLES : Plan International Guinée prépare le plaidoyer pour l’adoption de la déclaration

Du 24 au 26 novembre 202,2 membres des organisations de la société civile guinéenne et médias étaient à l’école de Plan International Guinée, dans la préfecture de Forécariah. Un atelier de formation axé sur le plaidoyer en vue de l’endossement de la déclaration sur la sécurité dans les écoles par les autorités guinéennes, mais aussi pour sauvegarder et épargner les écoles des conflits.

La Déclaration sur la sécurité dans les écoles (DSE), sponsorisée par la représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies pour les enfants et les conflits armés, est issue d’une initiative conjointe entre la Norvège et l’Argentine en 2015. Elle fut adoptée précisément le 29 mai 2019, à l’occasion de la Conférence internationale sur la sécurité dans les écoles tenue à Oslo (Norvège). Suffisamment ouverte (non contraignante) pour être endossée par les Etats, elle l’est aujourd’hui par 115 pays. D’ores et déjà, en Afrique de l’ouest, 12 pays l’ont signée dont le Mali, depuis le 1er février 2018. Ce qui fait que dans l’espace CEDEAO, les seuls pays qui ne l’ont pas encore signée sont la Guinée, la Guinée-Bissau et le Cap-Vert.

Pourquoi signer la déclaration sur la sécurité dans les écoles ?

Pourtant, les raisons de signer la déclaration ne manquent pas. En effet, 420 millions d’enfants vivent dans une zone proche d’un conflit, soit 20 % dans le monde (PRIO 2017). Par ailleurs, les conflits touchent les écoles et les universités (bases militaires, postes de tir et dépôts d’armes, avec des grenades sous les bureaux et des véhicules blindés dans les gymnases). La Guinée, bien qu’épargnée par des conflits militaires, reste néanmoins entouré par plusieurs pays confrontés à des problèmes sécuritaires. Autant de risques qui auront inspiré Plan International Guinée, dans une démarche de prévention, à organiser cet atelier de formation en faveur des organisations de la société civile guinéenne et des médias pour la « conduite d’un plaidoyer au niveau du gouvernement guinéen pour l’endossement de la déclaration sur la sécurité dans les écoles », a indiqué Yaya Diallo, directeur de programme du Bureau de plan international Guinée basé à Coyah. L’objectif ultime étant, selon lui, d’empêcher les « attaques des écoles ».

Concrètement, la stratégie repose sur un plaidoyer que les acteurs de la société civile et les médias doivent conduire en direction du gouvernement, pour accompagner Plan International Guinée et ses partenaires (Unicef) afin que les autorités « endossent » cette déclaration.

Lansana Soumah et Oumou Hawa Diallo respectivement membre de la FEGUIPAE et du club des jeunes filles leaders de Guinée (CJFLG), tous deux participants, saluent l’initiative de plan International Guinée qui, selon eux, protège les écoles guinéennes. « C’est vrai que nous ne sommes pas en guerre, mais mieux vaut prévenir que guérir… », admet notamment Lansana Soumah.

Dans une démarche pragmatique, très prochainement, des actions sont prévues dans le cadre d’un plaidoyer réussi pour l’endossement de la déclaration sur la sécurité dans les écoles.

A préciser que le processus donnant lieu à l’endossement voudrait que le ministère des Affaires étrangères de la Guinée adresse une lettre à son homologue de la Norvège.

N’Famoussa Siby

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