Ce jeudi, jour marquant l’an 3 de l’accession du CNRD au pouvoir est aussi jour de manifestation à l’appel des Forces vives de Guinée. S’il est trop tôt pour se faire une idée de ce que la journée réserve, notre reporter qui est allé ce matin du rond-point de Hamdallaye à celui de Kagbelen, à la sortie nord de la capitale guinéenne, a fait le constat d’une circulation trop fluide, d’activités économiques en berne et de déploiement important du dispositif sécuritaire le long de la route le Prince.
D’abord, entre Hamdallaye et Bambéto, la circulation n’est pas encore perturbée, mais elle est anormalement fluide. Aux abords de la route, boutiques et magasins ont encore les rideaux tirés. Tout au long du tronçon entre Bambéto et Cosa, une présence remarquée de policiers et de gendarmes. Présence encore plus visible au carrefour Cosa, avec un pick-up et un 4×4 de la police, avec une nuée d’agents tout autour.
Scène diamétralement opposée au carrefour de la Cité Enco 5. Là, aucun dispositif sécuritaire, ni de la police, ni de la gendarmerie. Certes quelques boutiques et magasins sont fermés, mais les autres citoyens sont partis pour vaquer à leurs activités, comme si de rien n’était.
Plus loin, entre la Cité et le quartier Wanindara, pour l’heure, c’est le calme plat. Par contre, gendarmes et policiers y sont déployés en nombre.
A la T7, les automobilistes se font servir du carburant à la seule station du rond-point.
De Sonfonia à Kagbelen, partout le dispositif sécuritaire demeure impressionnant. Ainsi, au carrefour de la Cimenterie, quatre pick-up de la police trônent souverainement.
Mais pour le moment, tout au long de ce trajet aucun attroupement de jeunes, aucune route barricadée, pas même de paralysie de la circulation.
Fodé Soumah