Dans une lettre adressée depuis le 9 décembre dernier au ministre du Travail et de la Fonction publique, l’intersyndicale de l’Éducation (FSPE, SLECG, SNE) a exprimé son inquiétude face aux « retards dans l’application des engagements », soulignant que cela « engendre des frustrations légitimes parmi les travailleurs » et menace la stabilité sociale.
L’intersyndicale rappelle plusieurs points essentiels encore non exécutés, notamment « le paiement des dix mois d’arriérés de salaires des fonctionnaires locaux ; le paiement des six mois de primes aux enseignants contractuels communaux non retenus et le versement du premier salaire des nouveaux enseignants locaux ». De plus, des revendications comme le reclassement des enseignants ou la révision du statut particulier de l’éducation n’ont toujours pas fait l’objet de discussions.
Dans un esprit de dialogue, les signataires, Salifou Camara (FSPE), Kadiatou Bah (SLECG) et Michel Pepe Balamou (SNE), ont promis de réaffirmer leur engagement à renforcer « la coopération et l’harmonie sociale » tout en appelant le gouvernement à une « suite diligente » pour préserver la paix sociale.
Thierno Amadou Diallo