La Semaine nationale de la citoyenneté et de la paix (SENACIP) se poursuit dans la préfecture de Coyah. Cette troisième journée a été marquée par un enseignement à la montée des couleurs. La cérémonie qui s’est tenue dans l’enceinte de la brigade spéciale près de la Direction préfectorale de la ville et de l’aménagement du territoire avait pour objectif de faire connaître et comprendre aux travailleurs et à la population de Coyah la signification des symboles de la Guinée. Cette cérémonie a mobilisé les membres de la direction préfectorale de Coyah et des cadres de l’ANACIP.
Dans son discours, le secrétaire général chargé des affaires administratives de la préfecture de Coyah a soutenu que les symboles nationaux incarnent le long chemin parcouru depuis la colonisation, marqué par les luttes pour la liberté et la dignité.
« Il nous appartient de continuer à cultiver ces valeurs de courage, de solidarité, de patriotisme, d’intégrité, afin de construire le présent dans la dignité et de garantir un avenir meilleur à nos enfants. L’accomplissement de ce devoir commande à chaque citoyen une attention toute particulière au message porté par les symboles de notre nation », a-t-il expliqué.
Le drapeau, l’hymne national, la devise nationale, les armoiries, le sceau de l’État constituent, entre autres, les symboles de la République de Guinée. Lesquels, selon Lanciné Kaba, méritent honneurs et respects de la nation Guinéenne.
« En tant qu’emblème national, le drapeau guinéen est constitué de trois bandes qui symbolisent les sacrifices consentis par les filles et les fils de notre pays pour la liberté, la dignité et le bonheur du peuple de Guinée. L’hymne national, Liberté, est un chant solennel qui magnifie l’honneur de la patrie et permet d’identifier le peuple de Guinée. Les armoiries nous rappellent la noblesse du peuple de Guinée et nous engagent à la vigilance et à l’action pour défendre notre patrie avec bravoure et dans l’union et Le sceau est une marque caractéristique de la souveraineté et de l’autorité de l’État. Donc, ces symboles nous invitent à cultiver les valeurs si chères au peuple de Guinée que chaque citoyen doit revisiter afin de préserver la paix, la cohésion sociale et le bon vivre ensemble », a-t-il ajouté.
Abondant dans le même sens, le coordinateur préfectoral de la semaine de la citoyenneté et de la paix a expliqué la nécessité d’une telle démarche au sein de l’administration de Coyah.
« Nous sommes venus autour du mât avec tous les autres collaborateurs, tous les travailleurs de la préfecture de Coyah, en présence du directeur général de l’ANACIP, afin de donner un peu d’explications de nos symboles, de son historique pour revaloriser cette place, cette position que nous avons au sein non seulement de l’Afrique, mais aussi permettre à nos jeunes ou à d’autres jeunes qui ne maîtrisent pas très bien ces symboles d’avoir d’amples informations sur ces éléments », a détaillé Charles Fall.
De son côté, le directeur de l’ANACIP a donné un aperçu des différentes initiatives programmées pour cette semaine, dans le cadre des actions menées par l’agence afin de donner une saveur particulière à cette 5ᵉ édition de la SENACIP.
« Le premier jour, c’était le lancement. Le deuxième jour, c’était la journée de formation que nous avons organisée pour 1000 jeunes à travers le pays. Aujourd’hui, c’est le troisième jour, c’est la journée des symboles de la République. Et demain samedi, ça sera la journée du contrôle de qualité. Le dimanche, ça sera l’acte citoyen, le lundi, ça sera la journée des conférences dans les écoles et les lycées, et nous allons clôturer la SENACIP le mardi. La particularité de cette année, nous allons la clôturer dans les écoles primaires, pour toujours aller dans le sens et la vision du chef d’État qui a bien voulu créer le prytanée militaire pour que les enfants, dès leur bas âge, apprennent les valeurs de la République, les valeurs de vivre ensemble et les valeurs du civisme », a affirmé Amirou Diawara.
JRI de l’ombre