Récemment, le président de la Fédération du Nigeria de football (NFF), Amaju Pinnick, a émis le souhait de co-organiser la Coupe d’Afrique des Nations de 2025, édition déjà attribuée à la Guinée par la Confédération africaine de football (CAF).
Des propos du président de la NFF qui n’a pas laissé indifférentes les autorités sportives guinéennes. A travers une conférence de presse, Lansana Béa Diallo, le ministre guinéen des Sports a réitéré la volonté de la Guinée d’organiser cette CAN. « Il y a une CAN qui est dédiée à un seul pays. La CAN 2025 on a dit que c’est pour la Guinée. Mais je vois qu’il y a beaucoup de pays qui se positionnent aujourd’hui pour pouvoir l’organiser parce qu’ils disent que la Guinée n’est pas capable d’organiser cette CAN », a-t-il déclaré.
D’ailleurs, le ministre Lansana Béa Diallo estime que leurs candidatures peuvent se poser pour 2027, 2029 ou encore 2031. « Mais 2025, c’est pour la Guinée », a-t-il tranché.
Interrogé par Ledjely.com par rapport à cette actualité qui défraie la chronique dans le milieu du football, Thierno Saidou Diakité, consultant sportif, espère que le sujet va être débattu le 10 août en Tanzanie où va se tenir l’assemblée générale de la CAF, la plus haute institution du foot africain pourrait alors trancher sur cette affaire.
Les autorités guinéennes ont déjà fait le choix des sociétés devant construire les infrastructures sportives pour la CAN. Thierno Saidou Diakité soutient tout de même que la Guinée ne pourrait être dans le délai imparti par la CAF que si les travaux démarrent en 2022. « Il faut reconnaître qu’on a perdu un certain temps parce que la compétition nous a été attribuée le 20 septembre 2014 ce n’est qu’à partir de 2019 que les préparatifs ont été véritablement engagés. A l’heure où nous sommes parmi les sociétés qui ont postulé, il y en a 6 qui ont été retenues pour la construction des infrastructures fonctionnelles (les stades de compétition, d’entraînement et les villages CAN)… Si les chantiers démarrent effectivement cette année en 2022, on pourra tenir le délai parce que des sociétés se sont engagées à réaliser les infrastructures sportives pour un délai de 24 mois », a précisé ce consultant sportif.
N’Famoussa Siby