On s’en rappelle certainement. De ce drame survenu le le 1er décembre 2022 des suites de noyade dans une piscine à la faveur d’un enterrement de vie de jeune fille, dans les locaux de l’hôtel Zambezi, situé à Dabandy, dans la commune de Matoto. Fatoumata Nouhou Diallo en était la victime. Son père qui avait porté plainte trouve que la procédure traine. Conséquence, il monte au créneau et s’en prend au procureur de la république près le tribunal de première instance de Mafanco.
Amado Tidiane Diallo va même jusqu’à annoncer une plainte contre le procureur qu’il accuse de bloquer l’évolution du dossier ayant trait au « meurtre » de sa faille. Ses griefs, il les a fait savoir en marge du point de presse organisé le vendredi dernier par la Convergence des acteurs sociopolitiques du cadre de dialogue permanent.
« Pour un drame qui est survenu le 2 décembre 2022, ce n’est que le jeudi 2 mars 2023, que j’ai reçu l’appel pour une audition au TPI de Mafanco. Je suis parti, accompagné de mon avocat. Mais malheureusement, notre dossier ne figurait même pas sur la liste détenue par le doyen des juges du TPI de Mafanco. Je suis reparti avec mon avocat, puisque là aussi le sérieux n’y était pas. En plus, on ne peut juger qu’une personne qui existe », se plaint le père de la défunte.
S’il constate bien d’obstacles dressés sur sa route, il n’entend pas pour autant verser dans la résignation. « Cela ne veut pas dire que nous laissons cette affaire, déjà une plainte est engagée contre le procureur général de Mafanco, puisque c’est lui qui enregistre les gens. Ce qui veut dire que c’est lui qui a libéré Nantenin et son groupe. Celui a le dossier en main nous dit d’attendre le retour du ministre de la Justice », assure Amadou Tidiane Diallo.
Aminata Camara