Les tombeurs du professeur Alpha Condé, viennent de célébrer l’an 2 de leur avènement à la tête du pays. A Kissidougou, avec la lecture du saint Coran dans les mosquées et la prière dans les églises que cet anniversaire a été célébré. Ainsi que l’ont souhaité les autorités locales.
Réagissant au micro de la presse, le maire de la commune urbaine de Kissidougou justifie notamment la lecture de saint Coran par le besoin de préservation de la paix et aussi pour le développement. Car, selon Yomba Sanoh : « Qui veut le développement d’un pays, doit souhaiter le bonheur pour son chef. Nous sommes donc venus pour prier pour lui car, cela est un devoir pour nous les populations”.
De la grande mosquée de la ville où a démarré cette lecture, en passant par la paroisse Saint-Louis de Madina, jusqu’au camp d’infanterie, les autorités préfectorales et communales, les cadres de l’administration publique, l’ensemble des 12 maires des communes rurales et les citoyens, étaient là pour implorer grâce divine en faveur des nouvelles autorités et la paix en Guinée. ”Nous demandons au Seigneur de nous donner la paix dans nos familles, dans nos villes et dans tout le pays”, a prié Monseigneur Norbert Tamba Sandouno, Evêque du diocèse de Gueckédou. De son côté, le 2ème imam de la grande mosquée, a prié pour le chef de l’Etat. “Nous prions Dieu, qu’il protège le président de la transition. Qu’il facilite le bon déroulement de la transition et qu’il soit aimé par le peuple”, a imploré Elhadj Mohamed Kanté.
Se réjouissant de la mobilisation autour de ce 2ème anniversaire, Le lieutenant-colonel Mohamed Lamine Camara, préfet de Kissidougou, a confié à l’occasion : « Nous (référence aux autorités actuelles de la Transition, ndlr) sommes en train de poser des actes qui ne sont que positifs. Notre souci, c’est de travailler pour le pays. Mais on ne peut pas le faire sans la paix, l’entente, le pardon. Il faut que chacun soit acteur de la paix à kissidougou pour aider le président colonel Mamadi Doumbouya dans son programme de réfondation de l’Etat”.
Pour la circonstance, des bœufs ont été immolés avant que la cérémonie ne prenne fin le soir par un match de football entre l’équipe des forces de défense et de sécurité et celle des civils.
Niouma Lazare Kamano, correspondant régional pour ledjely.com