Ce samedi, le baccalauréat a démarré dans le pays. A Labé, c’est le premier ministre qui a lancé les premières épreuves au centre Hoggo M’bouro, en compagnie du ministre de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation.
Pour la circonstance, Jean-Paul Cedy a insisté sur l’importance de la transparence et de la responsabilité dans le déroulement de l’examen. Pour cette « épreuve reine qui ouvre des opportunités à nos jeunes », dit-il : « Nous espérons que tout se passera bien. Les instructions sont simples. Nous devons lutter contre la fraude sur toute la ligne. La confiance placée aux cadres pour le pilotage de cet examen doit être honorée avec une grande responsabilité. Bien qu’il y ait eu des imperfections, elles n’impacteront pas particulièrement les résultats. Il est important que pour cette dernière épreuve, tout le monde se donne à fond et rende les examens normaux, que la fraude ne sera pas l’objectif ni des encadreurs ni des candidats ».
Dans la foulée, le ministre met en garde les fraudeurs : « J’ai fini de donner mes instructions. En cas de fraude, nous tirerons les leçons nécessaires et les actes seront conséquents à la hauteur des dysfonctionnements »
En ce qui le concerne, le chef du gouvernement a prodigué des conseils aux candidats. « Il est de notre devoir de vous encourager et vous soutenir dans votre formation. Vous êtes le futur de notre pays », leur dit-il. Bah Oury en profite également pour rappeler le sens du baccalauréat. « Le Baccalauréat est une épreuve qui compte dans la vie de tout être humain, surtout dans le contexte actuel. C’est par l’éducation que l’on peut accéder à un métier, à des fonctions ou à des responsabilités. Et très souvent, celui qui n’a pas le Baccalauréat, se sent dans une certaine mesure comme s’il était handicapé. Donc, il est extrêmement important pour les enfants de réussir cette épreuve pour passer à une autre étape », confie-t-il.
Dans la préfecture de Labé, ce sont au total 1387 candidats dont 712 filles qui a abordent le baccalauréat.
Fodé Soumah