Au-delà de leur renvoi, ce sont les motifs du limogeage expressément mentionnés dans les décrets qui interpellent.
Pour Bocar Baïla Ly, jusqu-là conseiller principal du président de la Transition, le décret fait état de « trafic d’influence ».
Quant Sékou Sanfina Diakité, lui aussi conseiller en charge de l’Energie et de l’Hydraulique, le général Mamadi Doumbouya dit s’en séparer pour « manque de résultats ».
S’il faut attendre de savoir dans quel contexte le premier s’est rendu coupable de « trafic d’influence », on peut imaginer, au sujet du second, que l’absence de résultats est en rapport avec la crise énergétique à laquelle la Guinée a fait face avant que, dernièrement, l’option de la centrale flottante turque ne s’impose.
Mais ce qui est sûr, avec ce motif-là, le président de la Transition pourrait faire partir plus d’un, y compris à l’intérieur du gouvernement et dans d’autres services stratégiques.
Fodé Soumah