Le ministère de la Jeunesse et des sports, à travers l’Agence nationale du volontariat jeunesse, a signé ce mardi 26 novembre 2024 un protocole d’accord avec France volontaires. Un protocole qui a pour mission de répondre au désir d’engagement responsable et éthique des candidats au volontariat et de valoriser les actions et les projets mobilisant des volontaires.
Ce sont les locaux du département du ministère de la jeunesse et des sports qui ont servi de cadre pour cette signature d’accords. Selon le ministre Kéamou Bogola Haba, cette démarche revêt une importance capitale pour le volontariat en Guinée.
« Signer ce protocole d’accord avec la France est une étape très importante pour nous parce que nous allons entrer dans les grandes phases où le volontariat aura un impact, comme lorsque la France avait organisé les Jeux olympiques qui ont regroupé 40 mille volontaires et vous avez suivi le succès que ces volontaires ont apporté à l’organisation, et donc nous, en Guinée, avec le Simandou 2040, nous allons organiser de grands événements, notamment dans le cadre des Jeux, mais aussi dans le cadre de l’emploi des jeunes qui est une grande priorité pour nous », dit le ministre.
« Ceci permettra aux jeunes de comprendre que tout n’est pas une question de passer par la Méditerranée, mais qu’on peut aller apprendre et revenir appliquer au pays », ajoute Keamou Bogola Haba.
Créée en 2015, l’Agence nationale du volontariat jeunesse, représentée par son directeur Mamadou Macka Baldé, s’est réjouie de la concrétisation de ce protocole d’accord.
« Nous sommes très ravis de ce partenariat qui va nous permettre d’évaluer comment nous travaillons dans les systèmes de volontariat au niveau régional de la Guinée et au niveau international, et ce protocole d’accord relance la réciprocité entre les deux pays, notamment l’envoi des volontaires guinéens au niveau de la France », souligne Mamadou Macka Baldé.
Le directeur général de France volontaires, quant à lui, est revenu sur l’importance de cet accord de partenariat.
« Notre souhait, c’est de mettre en avant comment le volontariat peut être un facteur d’insertion pour la jeunesse guinéenne et de rapprochement entre la France et la Guinée, et nous pensons que faire venir les jeunes volontaires français en Guinée permettra aux jeunes Guinéens de vivre l’expérience du volontariat en France. C’est très riche de valoriser toutes les compétences de nos jeunes et de leur donner des compétences supplémentaires pour l’avenir », a indiqué Yann Delaunay.
Aminata Camara
