Les événements douloureux survenus à N’zérékoré lors de la finale du tournoi doté du trophée Général Mamadi Doumbouya le 1er décembre dernier ont été largement commentés à l’assemblée générale hebdomadaire ce samedi 7 décembre 2024. L’ancienne mouvance demande que lumière soit faite sur ce drame.
Sur le bilan du drame de N’Zérékoré, le RPG arc-en-ciel dit déplorer la confusion sur le nombre de morts réels dans la bousculade. C’est pourquoi le parti, à travers Marc Yombouno, invite le gouvernement à tout mettre en œuvre pour traduire devant les tribunaux les personnes impliquées dans cette affaire. « Les uns parlent de 56 morts. Les autres annoncent 135 morts. Et la diaspora forestière va jusqu’à 300 morts. Les ONG qui sont en place à Nzérékoré ont fait un décompte de 135 morts. Le gouvernement parle de 56 morts. Qui croire ? », s’interroge Marc Yombouno.
Poursuivant, l’ancien ministre fait remarquer que « même pour un seul mort, il faut faire la lumière. Nous voulons toute la lumière sur ce qui s’est passé. Quels sont ceux qui ont organisé le tournoi ? Quels sont ceux qui ont financé ? Quels sont ceux qui ont fait la promotion ? Quels sont ceux qui ont agi ? Il faut faire la lumière sur toute la chaîne, tous les maillons de la chaîne », espère-t-il.
Par ailleurs, ce qui est arrivé à N’zérékoré pouvait bien être évité, a signalé l’ancien ministre du Commerce. « Le Premier ministre Bah Oury était le président de la commission d’organisation de la manifestation du 28 septembre contre la candidature de Dadis. Et Dieu l’a ramené dans ce groupe certainement pour prodiguer des conseils pour que ça ne se répète pas », dit-il.
Et pourtant, c’est lui aussi qui est parti présenter les condoléances à Nzérékoré, poursuit-il. « Dieu nous donne tous les instruments pour amener le bon vivre en Guinée. Mais les gens ont des oreilles fermées. Ce qui est en train de se passer n’est pas la volonté de tous les Guinéens. Tout ce que le RPG demande, c’est le respect des engagements pris, le respect du contenu de la charte de la transition, le respect du chronogramme des 24 mois pour une transition qui prend fin en décembre 2024 », souligne Marc Yombouno.
N’Famoussa Siby