Le Festival international du djembé, qui se tient du 6 au 10 décembre 2024, a offert une expérience unique aux festivaliers ce samedi 7 décembre. Entre la richesse culturelle de la Guinée et la beauté de ses paysages, cette journée a été consacrée à la découverte des îles de Loos, un joyau touristique qui reflète le potentiel du pays.
Les festivaliers ont été conviés à une excursion sur les îles de Loos, un archipel emblématique situé au large de Conakry. Sur l’île de Soro, particulièrement mise à l’honneur, les visiteurs ont été accueillis par les rythmes envoûtants des percussions. La visite guidée, menée par des experts locaux, a permis de retracer l’histoire et le patrimoine culturel qui entourent ces îles paradisiaques, tout en profitant de leurs plages de sable fin et de leur cadre naturel enchanteur.
Moussa Moïse Sylla, ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, a expliqué l’importance de ce type de tourisme. « Le tourisme culturel et balnéaire est une combinaison puissante qui permet de valoriser notre patrimoine tout en mettant en lumière la beauté de nos paysages. Les îles de Loos sont un trésor que nous devons partager avec le monde, pour montrer la richesse de la nouvelle Guinée, dynamique et ouverte », a déclaré le ministre de la Culture.
Cette découverte s’inscrit dans une stratégie plus large visant à positionner la Guinée comme une destination incontournable sur la scène internationale. Le ministre a insisté sur le rôle du tourisme et de la culture dans cette ambition. « Cet événement est non seulement une vitrine de notre patrimoine, mais aussi un outil pour renforcer la diplomatie culturelle de la Guinée. En combinant la tradition des percussions avec la beauté naturelle des îles, nous offrons une expérience mémorable qui fera rayonner notre pays », ajoute-t-il.
Le festival, qui célèbre les percussions avec 117 instruments mis en valeur et 11 concerts organisés, ambitionne de faire de la Guinée la capitale mondiale des rythmes. Moussa Moïse Sylla a souligné la place centrale des percussions dans la culture guinéenne. « Nos percussions ont toujours rythmé nos moments de bonheur et de malheur, des mariages aux funérailles. Il est donc naturel que la Guinée devienne une référence mondiale en la matière, tout comme d’autres pays africains ont su s’imposer avec des événements culturels phares », précise-t-il.
La présence d’Olivier Rey, directeur de Babel Music XP, un salon de musique international basé à Marseille, a marqué ce deuxième jour. Émerveillé par la richesse culturelle de la Guinée, il a exprimé son enthousiasme pour de futures collaborations. « Découvrir cette culture, c’est préparer la venue d’une délégation guinéenne à Marseille en mars prochain. Cela permettra de donner une visibilité internationale à la vitalité des percussionnistes guinéens et d’encourager des échanges pour préserver ce patrimoine unique », dit-il.
Olivier Rey a également souligné l’impact d’un tel événement. « En donnant plus de visibilité à la musique guinéenne, nous attirons l’attention des opérateurs culturels internationaux qui pourront participer à sa préservation et à son rayonnement », confie-t-il.
Avec la participation de 18 pays de tous les continents, le Festival international du djembé continue de se positionner comme un rendez-vous majeur du calendrier culturel mondial. Entre tradition et modernité, la Guinée affirme son rôle de leader culturel en mettant en avant ses atouts uniques : ses rythmes ancestraux et ses paysages sublimes.
Le deuxième jour, placé sous le signe de la découverte, a rappelé que la Guinée, riche de ses racines et de ses talents, est prête à conquérir une place de choix sur la scène internationale, tant culturelle que touristique.
Thierno Amadou Diallo