Après l’octroi d’un délai de 48 h aux occupants pour quitter les lieux, les bulldozer et autres tractopelles sont entrés en action dans la journée du mercredi. Plusieurs boutiques transformées en chambres de passe ont été démolies.
Celles qui sont aussi occupées par les particuliers ne sont pas épargnées. Les agents du ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat et de l’Aménagement du territoire, appuyés par les services de sécurité, ravagent tout. Laissant ainsi les occupants dans une désolation totale.
Rencontré sur les lieux, un réparateur de téléviseurs s’interroge sur la démarche. « On nous a surpris ici en nous disant de quitter dans 48 h. On ne comprend pas pourquoi nous », s’interroge-t-il.
De loin, une dame qui peine à empiler ses bagages pour les transférer dans un autre lieu en attendant de se trouver un autre atelier pour exercer son métier de couture, s’étonne. « Ils nous avaient dit que ça concernait les endroits occupés par les prostituées, mais là, on est tous touchés. On nous dit de quitter aussi. C’est dommage », s’indigne-t-elle.
Ce matin, aucun responsable du marché n’était présent sur les lieux.
À noter que cette opération de ce genre a été lancée récemment au marché de Kiroti, dans la commune de Lambanyi où plusieurs boutiques ont été réduites en cendres.
Les machines poursuivent leurs opérations sur le terrain.
Ledjely.com