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Dr Ibrahima Kourouma à la barre : « On a sali mon casier, on a sali ma réputation… »

L’ancien ministre de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation Dr Ibrahima Kourouma ainsi que l’ex-DAF dudit département Mohamed V Sankhon étaient de nouveau devant la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF) ce lundi 3 février. Interrogé sur son rapport avec Mohamed V Sankhon, l’ancien ministre Ibrahima Kourouma a affirmé qu’il n’a jamais connu ce dernier.

« De façon budgétaire, j’ai travaillé de 2016 jusqu’en 2017 au ministère de l’Éducation, et pendant ce temps, je n’ai jamais collaboré avec lui, il n’a jamais été mon DAF. Je n’ai vu Mohamed Sankhon que dans cette salle, à plus forte raison collaborer avec lui », a-t-il déclaré.

En ce qui concerne les montants alloués, pour lesquels il est poursuivi à la CRIEF, Dr Kourouma précise : « Ce n’est pas moi qui fixe les montants alloués, moi j’ordonne et je veille à ce que ça soit bien géré. J’étais tout le temps sur le terrain pour veiller à ce que les décisions prises soient respectées. Je tiens à ce que mon honneur soit lavé. Quand je pense à tout l’effort que j’ai fourni au ministère et que je me retrouve en prison pendant 34 mois pour non seulement ma gestion, mais également pour les autres, cela m’écœure. Monsieur le Président, ils ont détruit ma vie, j’ai été privé de ma famille, de mes enfants, de tout, monsieur le Président, alors que j’ai fourni assez d’efforts pour ce département, surtout au temps d’Ebola ; pendant qu’en Sierra-Léone les écoles étaient fermées, moi je faisais de mon mieux pour que l’école guinéenne fonctionne, je me suis sacrifié, monsieur le Président, j’ai mis ma vie en danger », s’est défendu l’ancien ministre.

Par ailleurs, l’ancien ministre de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation, très remonté contre sa détention prolongée, a expliqué à la cour que cette situation a impacté son image. Par conséquent, il demande au tribunal de lui rendre sa liberté.

« Monsieur le Président, j’ai tout perdu, on a sali mon casier, on a sali ma réputation et mon image, ils ont terni mon image devant mes enfants …Je ne me reproche rien, je n’ai pas touché un centime de ce pays, je suis nickel, j’ai confiance en la justice de mon pays, donc, M. le Président, rendez-moi ma liberté », sollicite l’accusé.

Après des heures devant la CRIEF, le juge Yagouba Conté a renvoyé l’affaire au 10 février prochain.

Aminata Camara

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