Nommé il y a un mois à la tête du stade du 1er Mai de Boké, Jack Andréa dresse un tableau préoccupant de l’état de l’infrastructure. Malgré les efforts d’une société de la place, qui a récemment installé un gazon synthétique, de nombreux problèmes persistent et freinent le bon fonctionnement de l’enceinte sportive.
À peine installé dans ses fonctions, Jack Andréa a mesuré l’ampleur des défis qui l’attendent. En tête de liste figure l’agrandissement du stade, promis par la société mais reporté à 2026, faute d’inscription au budget 2025.
Dans cet entretien accordé à notre rédaction, il énumère plusieurs besoins urgents : absence de latrines publiques, obligeant les spectateurs à quitter l’enceinte pour se soulager ; manque d’eau potable à l’intérieur du stade ; portails fragiles en tôle galvanisée.

« Nous n’avons pas de latrines publiques… L’adduction d’eau potable est aussi un problème majeur », déplore-t-il.
Le directeur pointe également d’autres insuffisances.
« Le stade reste partiellement dans l’ombre malgré l’installation de quelques projecteurs. Quinze sont nécessaires pour un éclairage optimal, ainsi que des poteaux pour les fixer. Nous manquons aussi de chaises, et un problème de passage persiste : les élèves de l’école Sacré-Cœur traversent quotidiennement l’enceinte pour se rendre en classe », explique-t-il.
Face à ce constat, Jack Andréa en appelle au civisme et à la patience.
« L’agrandissement demandera des moyens conséquents, mais notre partenaire s’est engagé. J’invite le public à respecter les installations, à préserver la pelouse et à collecter les déchets dans des sacs. Une ONG d’assainissement est déjà mobilisée pour l’entretien », conclut-il.
Mamadou Bah, depuis Boké


