À Boké, la tension monte entre les anciens travailleurs de DTP Mining, sous-traitant de la Guinea Alumina Corporation (GAC), et leur direction. Tôt ce jeudi 21 août 2025, ils se sont rassemblés aux arrêts de bus de Boké, Sangaredi et Tinguilinta pour exprimer leur colère. En cause : la proposition d’un mois de salaire comme unique mesure d’accompagnement après la rupture de leurs contrats. Une offre qu’ils jugent dérisoire et qu’ils ont catégoriquement rejetée.
« Nous voulons des négociations sérieuses, pas une aumône », scandait un manifestant.
Ce n’est pas la première fois que ces ex-employés font entendre leur voix. Dès le lundi, ils avaient organisé un sit-in sur le site de Tinguilinta pour réclamer un véritable accompagnement social.
Dans un mémorandum, ils formulent trois revendications majeures :
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Un accompagnement sur cinq ans (négociable) ;
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Une couverture sanitaire sur deux ans ;
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Le paiement de primes de gratification, à l’image de ce qui avait été accordé aux anciens de la GAC.
Déterminés mais résolument pacifiques, ces travailleurs en appellent désormais à l’arbitrage des autorités guinéennes afin de trouver une issue juste et équitable à ce bras de fer.
Mamadou Bah, depuis Boké