La nouvelle ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation a été installée hier mercredi 27 octobre dans ses fonctions par le ministre Secrétaire Général du gouvernement. Dr. Diaka Sidibé se fixe déjà pour objectif l’adéquation entre la formation et le marché de l’emploi. Un défi qui revient chaque fois que le pays a toujours du mal à relever.
Aux yeux de la nouvelle ministre, l’Enseignement et de la recherche ne doivent pas être marginalisés. « La qualité de l’enseignement et de la recherche définit l’état général de la société et la vie de ses populations. Une nation se bâtit à travers les découvertes de ses chercheurs », martèle-t-elle à ce sujet.
Quant à l’innovation, elle invite à définir la place de cette dernière dans « notre système de formation et de recherche dans un monde caractérisé par l’accélération des défis climatiques, numériques et socioéconomiques ».
Dans une démarche qui se veut pragmatique, elle engage ses collaborateurs à « très rapidement faire l’état des lieux du système d’enseignement, de recherche et d’innovation ».
En ce qui concerne les défis auxquels elle entend s’attaquer, elle a énuméré l’adéquation entre la formation et l’emploi au premier rang. Mais au-delà, dit-elle : « (nous devons) nous inscrire dans une démarche d’amélioration continue de nos infrastructures, équiper nos différents laboratoires des travaux pratiques et des recherches mais aussi valoriser les résultats de recherches, accélérer la formation des enseignants en nombre et en qualité, améliorer les conditions de travail de nos enseignants et de nos étudiants sur tous les campus universitaires ». Et pour y arriver, « la collaboration de chaque acteur est sollicitée pour qu’ensemble, nous puissions transformer nos institutions d’enseignement et de recherche en institutions fortes, solides et intégrant l’innovation technologique », note Dr. Diaka Sidibé.
Balla Yombouno