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A la barre, le colonel Mamadou Alpha Barry se dit victime d’un « règlement de comptes »

L’ancien porte-parole de la gendarmerie nationale condamné à 5 ans de prison ferme par le tribunal militaire, puis à 4 ans par la cour d’appel, continue de purger sa peine à la maison centrale de Conakry.  Ce jeudi 14 avril, de nouveau devant la cour d’appel, il a réitéré qu’il est innocent du chef d’accusation de vol aggravé.  

« J’ai juste cherché à aider un innocent qui était sur le point de perdre tout son argent », a notamment déclaré colonel Mamadou Alpha Barry. Qui enchaine : « Je ne suis pas là pour un problème d’argent mais les gendarmes ont profité pour régler des comptes ».

A l’issue des débats qui ont opposé d’une part, la défense, et de l’autre le ministère public et la partie civile, la présidente du tribunal militaire a mis l’affaire en délibéré pour le jeudi 21 avril 2022.

Comme il fallait s’y attendre, la partie civile s’est opposé à la demande liberté provisoire introduite par les avocats de la défense. Une position que Me Mohamed Lamine Sylla, l’avocat de la partie civile justifie ainsi : « Nous avons souligné à l’audience que jusqu’à présent et malgré que l’arrêt ait été rendu par la cour spéciale de la cour d’appel militaire, la partie civile n’est pas satisfaite parce qu’elle ne s’est pas fait rembourser par rapport à la somme qui a été volé.  Donc, actuellement nous sommes sans garanties. C’est pourquoi nous avons donné un avis défavorable à cette demande de liberté provisoire ». 

Pourtant, Me Salifou Béavogui, l’avocat de l’ancien porte-parole de la gendarmerie nationale, estime que son client peut bel et bien bénéficier d’une liberté provisoire. « Une demande de mise en liberté peut être adressée à tout moment de la procédure au juge d’instruction, aux cours et tribunaux. Lorsqu’un arrêt est intervenu et que cet arrêt fasse l’objet de pourvoi en cassation devant la cour suprême, l’article 244 – qui est une avancée significative dans la liberté des citoyens –  permet, en attendant que la cour suprême n’examine sereinement le pourvoi ou le recours contre la décision de condamnation, de revenir devant les juges du fond qui ont remis le dossier en dernier ressort, pour une remise en liberté », explique l’avocat de la défense.

En tout état de cause, rappelle encore Me Salifou Béavogui : « une demande de mise en liberté doit être examinée dans un délai maximum de 10 jours. La conséquence est que si une demande de mise en liberté n’est pas examinée dans le délai, c’est la remise en liberté immédiate ».

Balla Yombouno 

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