Avec les examens scolaires de cette année, chaque jour réserve manifestement sa surprise. Entre les autorités qui n’entendent pas fléchir dans leur volonté de sévir contre la fraude, et des candidats tout aussi déterminés à décrocher leurs diplômes par la triche, le face-à-face est haletant. La tension est telle que des candidats qui avaient manifestement tout misé sur la magouille, optent tout simplement pour la démission.
On aurait pu penser que les images de ces sacs plastiques remplis de téléphone saisis lors de la première journée du baccalauréat auraient pu servir de dissuasion. Eh bien, non ! En effet, selon le bilan du ministère de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation, au compte de la deuxième journée d’hier samedi 18 juin, rien que dans la préfecture de Siguiri, ce sont 145 téléphones qui ont été saisis, dont 96 dans les toilettes, 35 pendant la fouille corporelle et 14 dans les salles de classe.
Du côté de Kankan, le ministère a publié un bilan de 90 téléphones saisis
Mais surtout, pour revenir au cas de Siguiri, le ministère évoque 7 cas de démission de candidats. Autrement, des candidats qui étaient de la première journée, mais qui ont choisi de ne pas continuer l’aventure. Une option à laquelle la rigueur imprimée à la gestion des examens n’est certainement pas étrangère.
Balla Yombouno