Le conseil national de la Transition (CNT), parlement provisoire de la Transition, prend en compte le chantier relatif à la construction d’un siège pérenne pour l’Assemblée nationale guinéenne. C’est ainsi qu’à l’issue de l’entrée en fonction de l’organe législatif en février dernier, une commission a été mise en place avec comme mission d’identifier et faire en sorte de lever les obstacles qui empêchent de passer à la phase de réalisation concrète du projet. Et à en croire le président du CNT, Dr. Dansa Kourouma, ce travail de déblayage est quasiment terminé désormais. L’appel d’offres et la pose de la première seraient imminents. Et par la même occasion, le chef du parlement de la Transition a révélé que c’est la Chine qui se chargera de la construction en question.
« A 80 %, tout est réglé et on vient de signer le plan final qui servira de base pour le lancement de l’appel d’offres en Chine », a déclaré le mercredi dernier Dr. Dansa Kourouma, triomphaliste.
Sur le même ton, il précise que ce n’est pas la Guinée qui supportera le coût de la construction. Comme s’il fallait s’en réjouir, il annonce en effet : « Ce n’est pas le CNT qui va réaliser, ni le gouvernement guinéen, c’est la Chine. C’est une réalisation clé en main. On nous donne la clé d’un parlement avec une salle de l’hémicycle, une salle de l’administration parlementaire et un restaurant avec les équipements nécessaires d’une salle d’hémicycle moderne, connectée avec une administration équipée ».
Comme ce fut le cas avec le stade général Lansana Conté, la Guinée aura tout de même une contrepartie. Quoique secondaire, celle-là. « L’espace vert, l’adduction en eau et l’électricité ainsi que les voiries sont à la responsabilité de la partie guinéenne », nuance en effet le président du CNT.
Pour l’heure, si aucune date n’a été officiellement donnée pour le lancement des travaux, le président note tout de même que la projection pour la pose de la première est d’au maximum 30 jours.
N’Famoussa Siby
