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Kourémalé : un éboulement fait 2 morts et 5 blessés dans un site clandestin

Le jeudi dernier, un éboulement a fait deux morts et cinq blessés dont certains grièvement, dans un site minier du nom de Sodasibé, situé à cheval entre Kouroumalé et Kolenda, tous relevant de la sous-préfecture de Kourémalé, préfecture de Siguiri.

Au-delà des deux jeunes qui ont péri dans le drame, les informations rapportent que certains des blessés étaient également dans un état critique. N’faly Camara, un citoyen de Kourémalé que le correspondant régional du Djely a joint au téléphone dans la soirée du vendredi, évoquant la surprise avec laquelle les citoyens ont appris ce nouveau drame, notait que le site sur lequel celui-ci s’était produit était occupé par les militaires depuis le conflit entre Kolenda et Kouremalé, en 2021.

Et à l’en croire : « c’est un site où l’exploitation artisanale est interdite aux citoyens et exclusivement réservée aux militaires. C’est d’ailleurs en référence à l’occupation du site par les militaires depuis le conflit que le site est appelé ‘’Sodasibé’’. Les gens qui travaillent là-bas le font en complicité avec les agents de sécurité et des forces de l’ordre qui s’y trouvent. Quand nous avons été informés du drame, on s’est tous mobilisés pour y aller et nous sommes parvenus avec le concours de la croix- rouge à extraire des victimes des décombres. Sur les sept qui se trouvaient dans la mine, deux sont décédés et parmi les cinq autres certains sont fracturés ». Au sujet de ceux qui sont morts, notre interlocuteur de préciser : « Ils s’appelaient Mory Condé, âgé de 25 ans et natif de Tokounou dans Kankan et Mohamed Kourouma, âgé de 30 ans, natif de Faranah. Leurs corps ont été remis à leurs familles pour inhumation ».

Ce nouvel éboulement vient allonger la liste des drames mortels de ce type que l’on enregistre particulièrement ces dernières semaines dans les localités de la zone en en général et celles se rapportant à la préfecture de Siguiri en particulier.  Pour l’heure, on ne réussit pas à trouver la formule qui permettrait de limiter cette spirale mortifère associée à l’exploitation artisanale de l’or. C’est à croire que tout le monde envisage cette réalité avec une certaine fatalité. Sur le moment, on s’indigne, mais dès le lendemain, on fait comme si de rien n’était.

Michel Yaradouno, Kankan pour ledjely.com

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