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Charles Wright aux Forces vives : « Ne brûlez pas le pays… »

Le ministre de la Justice et des Droits de l’homme était hier devant la presse pour se prononcer sur un certain de sujets en rapport notamment avec son département. Et bien sûr, Alphonse Charles Wright a été amené à s’exprimer sur les manifestations que les Forces vives de Guinée ont planifiées depuis quelques jours, pour entre autres, exiger le retour à l’ordre constitutionnel rapide. Et au passage, il a expliqué le bien-fondé de la réquisition de l’armée dans le cadre de la gestion de ces manifestations.

Du point de vue du ministre de la Justice, ce ne sont pas des manifestations qui ont lieu le long de la route le Prince. Ce serait du banditisme pur et dur. « Les gens sont dans l’insécurité totale. Même ceux qui appellent à la manifestation ne peuvent pas maîtriser (la situation). Tu allumes un feu que tu ne peux pas atteindre », déclare le ministre, avec une pointe d’ironie.

Devant une telle situation, assure Alphonse Charles Wright, « l’Etat ne peut pas rester sans prendre les décisions légales pour protéger les citoyens ». D’autant que poursuit-il : « Les gendarmes sont étouffés ainsi que la police » et que « personne ne condamne ceux qui appellent à manifester. On condamne plutôt le gouvernement et quand un gendarme ou un policier est blessé, personne n’en parle ne serait-ce que par devoir civique, on a toujours un parti pris ».

Le déploiement de l’armée aurait également pour objectif « d’assurer la protection judiciaire des mineurs ». Ces mineurs auxquels « vous donnez du tramadol et de l’argent pour sortir sur la rue », dit le ministre en faisant allusion aux Forces vives de Guinée.

Se prononçant sur les cas des morts, Alphonse Charles Wright assure que les « enquêtes ont été ouvertes pour ceux qui sont décédés afin de déterminé les causes de leur mort ». Le ministre insiste même sur ce point : « A propos de tous ces cas de mort, je vous donne ma parole, que ce soient les forces de l’ordre ou qui que ce soit, je vous donne ma tête à couper, l’intéressé répondra de ces actes ». Il appelle juste à ce « qu’on ne fasse pas le travail de la justice ».

S’adressant ensuite aux Forces vives de Guinée, à travers la personne de Cellou Dalein Diallo, le leader de l’UFDG, Alphonse Charles Wright lui dit ceci : « Il se peut que demain vous soyez président de la république, alors ne brûlez pas le pays à cause de Mamadi Doumbouya. Pensez à ces pauvres enfants et à ces familles qui n’ont pas de quoi manger. Si vous avez applaudi le coup d’Etat en Guinée en disant qu’on vous a libéré, mais par contre vous ne le laissez pas travailler, à cause de vos intérêts personnels, comme les postes que vous avez sollicités et que vous n’avez pas obtenus ».

Aminata Camara

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