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Main tendue : Dr. Fodé Oussou Fofana persiste et signe

L’appel à l’unité d’action de la classe politique qu’il a récemment lancé, le vice-président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) y croit visiblement. En tout cas, une nouvelle fois, à l’occasion de la dernière Assemblée générale du parti, Dr. Fodé Oussou Fofana est revenu dessus. Les divergences entre les forces politiques, cela est dans la nature même de la compétition politique. Pour autant, au regard de la direction que la Transition prend, il est possible de trouver des points qui transcendent ces divergences, selon le vice-président de l’UFDG. Il réitère donc son plaidoyer en faveur d’une démarche plus concertée, de manière à apporter des corrections dans la conduite de la Transition.

D’entrée, il s’est réjoui de l’accueil plutôt favorable qui a été réservé à son appel à l’unité. « La dernière fois, ici, j’ai passé un appel en direction des partis politiques et de la société civile pour qu’on se retrouve pour faire un mémorandum à adresser au colonel Doumbouya, pour parler de la transition. Ce qui avait été arrêté comme durée de la Transition, c’était 24 mois. Aujourd’hui, il reste 12 mois. Je ne sais pas où nous en sommes. Nous n’avons pas de visibilité mais ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous divise. J’ai été très heureux et j’aimerais remercier le premier ministre Lansana Kouyaté, qui a accepté la main tendue. Remercier aussi le président Bah Oury de l’UDRG, qui à son tour aussi n’est pas resté en marge et qui s’est engagé, à son arrivée, d’essayer de nous rencontrer », a déclaré Fodé Oussou Fofana.

Sa conviction est telle qu’il a dessine déjà les concours de la rencontre qu’il appelle de ses vœux. « La rencontre, c’est pour voir comment on fait ? quels sont les points de divergence ? Qu’est-ce qu’on doit faire ?  Parce que quand la transition dure, ce n’est pas au détriment que de l’UFDG ou du PEDN, c’est au détriment de l’ensemble de la classe politique. Nous avons intérêt à nous retrouver et discuter des vraies questions de la transition », propose-t-il.

Pour lui, même le mur jusqu’ici érigé entre ceux qui sont allés au dialogue et ceux qui n’y ont pas été, peut être franchi. « Nous, nous n’avons pas participé au cadre de dialogue. Mais ceux qui ont pris part peuvent nous dire ce qu’ils ont obtenu et l’espoir qu’ils ont quant à la réalisation des accords et dorénavant la date exacte de la tenue des élections. S’ils ont des arguments, s’ils pensent qu’il y a eu des avancées, nous n’avons pas de complexe de reconnaître ce qu’ils ont obtenu. L’essentiel est que le débat soit dans l’intérêt de la Guinée, pour sortir de cette transition, pour donner la possibilité à la Guinée d’avancer. Parce que personne n’a intérêt à ce que ce pays brûle. Personne n’a intérêt à ce que dans ce pays qu’il y ait des manifestations », fait remarquer Fodé Oussou Fofana.

Manifestement résolu à convaincre de la pertinence de sa proposition, le vice-président de la Transition ne fait même pas de la divergence sur les manifestations un obstacle en tant que tel. « Lancien premier ministre Lansana Kouyaté a posé des conditions sur la main tendue. Honnêtement, étant président d’un parti politique, il a le droit de ne pas manifester. Mais ce qui est sûr c’est que la manifestation est consacrée dans notre constitution. Les partis politiques qui veulent manifester, manifestent parce que c’est le seul moyen qu’ils ont pour exprimer leur désaccord, parce qu’ils n’ont pas d’armes, ils n’ont absolument rien. Donc, quand il y a manifestation, personne n’est obligé de prendre part », explique le proche collaborateur de Cellou Dalein Diallo.

Seulement, au-delà de ces points de divergence, il insiste : « Que chacun retienne que cette rencontre est importante dans la mesure ou en se mettant d’accord sur comment on mène la transition à bon port, et si les élections sont organisées, il n’y aura pas de manifestation. Le Colonel Doumbouya est un Guinéen, un frère à nous. Si nous nous retrouvons avec lui, nous discutons, nous posons nos préoccupations, certainement on peut trouver une solution à la crise guinéenne. C’est ce que nous souhaitons. Nous souhaitons la paix pour ce pays, nous souhaitons qu’on se retrouve comme des frères, que l’on parle d’une seule voix (…). Nous avons comme objectif commun : sortir de cette transition dans les normes ».

Aliou Maci Diallo pour leDjely.com

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