Conformément au communiqué diffusé hier soir par le syndicat des acteurs de la monnaie électronique, qui demandait à ces derniers d’observer le mot d’ordre de grève générale, il n’était pas aisé ce lundi de faire une transaction électronique. Par exemple, les kiosques Orange Money, il n’y en avait pas qui travaillaient. Par ailleurs, au niveau des boutiques ordinaires avec transfert intégré, il y en avait très peu qui offraient le service. Et mêmes ceux qui l’offraient s’empressaient de mettre en avant le service minimum.
« Je fais juste le service minimum pour ne pas faire souffrir les citoyens. Par exemple un passager peut avoir urgemment besoin d’un retrait pour payer un motard, s’il n’y en pas, ce sera un désagrément pour lui », justifie ainsi un agent abordé par notre reporter. D’ailleurs, notre interlocuteur précise que s’il peut faire les retraits, il ne peut cependant pas accepter les dépôts. « J’ai appelé mon fournisseur ce matin pour m’approvisionner pour que je puisse faire dépôt-retrait, il m’a dit que le service est indisponible suite au mot d’ordre du mouvement syndical. Donc, je fais le retrait avec le peu d’argent qui me reste. Quand j’aurai épuisé celui-ci, je serai bien obligé d’arrêter », confie-t-il.
Mais à en croire de nombreux usagers contactés par notre rédaction, les transactions demeurent certes difficiles. Mais la plupart ont finalement réussi à faire le dépôt ou le retrait, en fonction de leur besoin.
Aminata Camara