Ledjely.com
Accueil » Fête d’indépendance : l’effervescence dans les ateliers de décoration des t-shirts
A la une

Fête d’indépendance : l’effervescence dans les ateliers de décoration des t-shirts

Tous les ans, le 2 octobre, la Guinée célèbre son accession à la souveraineté nationale. Une journée qui sonne comme un moment de communion nationale où les Guinéens se rassemblent pour rendre hommage aux martyrs et célébrer la souveraineté. Mais depuis quelques années, au menu de cette fête, il y a les t-shirts dédiés à l’événement. En sorte qu’à l’approche du jour J, c’est la ruée vers ces fameux t-shirts que chacun voudrait arborer pour marquer la fierté que lui inspire cette indépendance et son appartenance à la communauté nationale, au-delà des divergences.  

Et bien sûr, le 66ème anniversaire de l’indépendance ne déroge pas à la règle. Les t-shirts décorés aux couleurs nationales, on en voit à tous les coins de rue. Et chacun veut en avoir. Ce qui se traduit par une cohue et une agitation indescriptible devant les ateliers de décoration de ces t-shirts. En ce 1er octobre, veille de la fête, notre reporter en a fait le constat dans la zone de Kountia, en haute banlieue de Conakry.

Les messages imprimés sur ces t-shirts sont évocateurs. Quelques échantillons : “66 ans d’indépendance”, “Fier d’être Guinéen” ou encore “2 octobre 1958”,

A l’atelier ‘’Kila Décor’’, Mohamed Camara est l’un des 5 décorateurs titulaires. Pour lui, la fête d’indépendance est synonyme de bonnes affaires. « Cela fait deux semaines que nous ne dormons pas normalement, parce que les clients viennent de partout et nous sommes obligés de satisfaire les commandes. Vu que tout le monde s’intéresse, on ne peut aller nulle part, on est cloué ici à l’atelier ». Mais il ne s’en plaint pas, vu qu’il en récolte entre 400 000 et 500 000 GNF uniquement la journée.

Encore que ses profits auraient pu être plus importants si ceux auprès desquels il se ravitaille en t-shirts n’avaient pas, pour leur part, choisi de monter les prix. « Les t-shirts qu’on achetait à 18 000, sont désormais passés à 20 000 voire même 22 000 GNF. Quant à ceux que nous prenions à 27 000, ils nous les proposent à 30 000 GNF. Et même avec ça, il en manque très souvent », confie-t-il.

La préparation des t-shirts commémoratifs est devenue une tradition en soi, mobilisant des centaines de créateurs à travers le pays. Ces vêtements, portés par des milliers de personnes, incarnent la fierté nationale et témoignent de la capacité des Guinéens à se réapproprier leur histoire.

Thierno Amadou Diallo pour ledjely.com

+224621626318

Articles Similaires

Tchad : que peut espérer encore l’opposition ?

LEDJELY.COM

Course au ballon d’or : « J’ai marqué un grand coup », dit Guirassy

LEDJELY.COM

Candidature de Mamadi Doumbouya : ce n’est plus qu’une question de jours (Dalein)

LEDJELY.COM

Crime passionnel à Gueckédou : un homme tue sa fiancée à coups de machette

LEDJELY.COM

Minorités en Guinée : les Bassari, une communauté qui peine à s’identifier  

LEDJELY.COM

Kankan : le préfet suspendu pour « faute lourde »

LEDJELY.COM
Chargement....