Mamadou Oury Diallo, journaliste est désormais président du Mouvement des Patriotes Libéraux. Ce lundi 4 novembre 2024, accompagné de certains cadres du mouvement, le désormais ancien journaliste a été reçu dans les locaux du ministère de l’Administration du territoire et de la décentralisation. Cette visite s’inscrit dans le cadre de la mise à disposition du MATD des informations relatives à la mise en place de ce mouvement politique.
Le Mouvement des Patriotes Libéraux fait son entrée dans l’escarcelle politique guinéenne. Dirigé par des jeunes dynamiques, ce mouvement s’inscrit dans la dynamique de participer à l’animation du débat politique et aussi les échéances futures. « Le premier objectif, c’est déjà d’informer le ministère que nous existons, en tant que mouvement politique, qui a pour objectif de participer à l’animation de la vie publique, au débat national et à l’arrivée des élections, qui très précisément, veut y prendre part, mais en s’engouffrant dans la brèche des candidatures indépendantes. Donc, de ce point de vue, elle affiche une sorte de spécificité, puisqu’elle n’est pas, en tant que telle, un parti politique formellement organisé, pour qu’on nous traite avec cette spécificité, qu’on nous reconnaisse avec cette spécificité, qu’on nous autorise avec cette spécificité, pour ne pas justement que l’administration soit surprise de nous voir travailler sur le terrain, nous voir aller à la rencontre de nos compatriotes et qu’elle se dise de ne pas être au courant de notre existence », a déclaré Mamadou Oury Diallo.
Désormais ancien journaliste, Mamadou Oury Diallo, victime et témoin de la situation difficile que traverse la presse guinéenne entend œuvrer pour le développement et l’émergence de ce secteur. D’où sa motivation à s’engager en politique. « Le déclic, c’est de sortir de ma position de scrutateur de l’actualité, d’analyste, de dénonciateur, si on peut le dire comme ça. Et de celui qui subit aussi, parce qu’on a subi des décisions qui nous semblent très injustes. Et donc, faire le pas, passer de l’autre côté de la pièce où on peut influencer directement des décisions, où on peut être même à l’origine des décisions, pour ne pas que des décisions comme celles qui ont frappé les médias, mais pas que, qui ont frappé d’autres entités professionnelles de notre pays, ne soient prises là où elles sont prises. Parce que de là, nous attendons des décisions qui fassent le bonheur des Guinéens, qui garantissent le travail pour les Guinéens, la sécurité pour les Guinéens, les libertés pour les Guinéens. C’est donc le mobile de notre démarche », explique-t-il. Avant d’ajouter : « nous avons nos statuts et règlements qui sont donc ajoutés au document, le procès-verbal de la réunion de la dernière fois qui a constitué une assemblée constitutive en tant que telle, la liste des membres fondateurs et la liste des présents à la réunion du 1er novembre. Donc, en gros, ce sont là les documents et les pièces d’identité, bien sûr, des membres fondateurs de notre mouvement ».
N’Famoussa Siby
