La Guinée n’est pas à l’image de l’Afrique. Ici, l’eau ne manque pas. À certains endroits, les terres restent humides et fertiles toute l’année. Grâce à ses terres fertiles, plusieurs localités du pays sont propices à la culture de plusieurs fruits et légumes. C’est le cas à Mamou. Si le grand marché de cette zone, communément appelée ville carrefour est cité surtout parmi les bons exemples, il reste confronté à un changement constant des prix.
Le marché de Mamou est un véritable tableau vivant. Les étals débordent de couleurs et de saveurs, invitant les passants à une promenade gourmande. «Ici, on trouve de tout et à tous les prix», lance Aïcha, vendeuse de légumes depuis toujours.
En effet, l’offre est abondante ! Des tomates juteuses aux aubergines violettes, en passant par les bananes mûres, les choix sont multiples. Fatoumata, jeune mère de famille, y fait ses courses chaque semaine. « C’est vrai qu’on trouve beaucoup de choix », confirme-t-elle.
Cependant, derrière cette abondance et cette accessibilité, il arrive des moments où les prix de ces fruits et légumes grimpent. « Mais les prix fluctuent beaucoup. Parfois, je peux acheter une grande quantité de légumes pour un petit budget, mais d’autres fois, certains produits sont vraiment chers », ajoute-t-elle.
Mariama, une autre cliente, renchérit : « Les fruits et légumes sont essentiels pour une alimentation équilibrée, mais ce n’est pas toujours facile de les acheter régulièrement. Les prix augmentent souvent, surtout en période de soudure, quand les récoltes sont moins abondantes ».
Ces témoignages mettent en lumière une réalité complexe. Si Mamou bénéficie d’une certaine abondance en produits frais, la question des prix reste un enjeu majeur, notamment pour les ménages les plus modestes.
JRI de l’Ombre