Une réunion visant à établir le bureau de l’Union nationale des retraités et des personnes du troisième âge s’est déroulée ce mardi 18 février à Conakry. Cette démarche s’inscrit dans la dynamique de cohésion pour ces anciens employés, dans le but de consolider leurs efforts.
Sous la présidence d’El hadj Ousmane Sylla, ce nouveau comité de 29 membres va désormais succéder à la Fédération des retraités civils, militaires, veuves, paramilitaires et personnes âgées.
« Nous lançons officiellement ce bureau le jeudi. Que la Guinée comprenne que désormais, il existe un seul bureau de l’Union des retraités et des personnes âgées en Guinée. Nous avons des réclamations, plus particulièrement au niveau de la caisse nationale de sécurité sociale pour la prise en charge des travailleurs de la caisse et l’augmentation de la pension en quelque sorte. Vous savez, la fois dernière, il y a eu des négociations qui sont passées d’1. 500. 000 GNF à 2. 500. 000 GNF, le plafond. Nous voulons, ensemble avec le gouvernement, et la caisse, que les retraités puissent aller maintenant à 5.000.000 GNF le plafond », a déclaré El Hadj Ousmane Sylla.
Lors de son intervention, le secrétaire administratif de l’Union nationale des retraités et des personnes du troisième âge, Cheick Mady Kaba, a souligné les efforts déployés pour l’établissement de ce bureau.
« Nous avons toujours lutté pour cette union. C’est maintenant, c’est venu, il n’est jamais trop tard pour bien faire, et donc nous pensons qu’à partir de cette union, les retraités et les hommes du troisième âge auront beaucoup plus de possibilités d’être aidés, et par les organisations internationales et par l’État guinéen lui-même, et nous ferons en sorte que, quand on est retraité, on se sente mieux en sécurité que quand on était en fonction », a-t-il indiqué.
Hadja Marina Kourouma, qui occupe la deuxième place au sein du bureau en matière de questions sociales, a elle aussi lancé une invitation.
« Je fais une invite aux personnes âgées qu’elles soient à notre écoute, car nous sommes là pour elles pour essayer d’arranger aujourd’hui, suivant nos possibilités, les difficultés en allant vers nos enfants qui sont en charge des personnes, en les sensibilisant et leur rappelant qu’on était comme eux et ils seront comme nous, tout en leur rappelant qu’à leurs tours ils seront bien gérés grâce à nos efforts », a-t-elle conclu.
Aminata Camara