Le corps sans vie et calciné de Kadiatou Diallo, une marchande du marché du KM 36 et mère de trois enfants, a été retrouvé dans la nuit du lundi 7 avril 2025. Il reposait sous une dalle, à l’arrière d’une cour servant de fosse, dans le secteur 1 du village de Sanoyah, commune urbaine de Sanoyah.
Selon le colonel Alseny Touré, vice-président de la commune urbaine de Sanoyah, c’est après avoir constaté sa disparition depuis vendredi que ses camarades commerçantes ont alerté le chef de quartier de Sanoyah Textile, le commissaire divisionnaire Lamine Soumah.
D’après plusieurs témoignages recueillis sur place, le principal suspect serait son époux, Lamarana Diallo, un chauffeur professionnel, qui a pris la fuite vers une destination inconnue après avoir commis cet acte tragique. Avant ce drame, des informations révèlent qu’il avait menacé sa femme à plusieurs reprises, notamment au marché du KM 36, en présence d’autres marchandes qui étaient intervenues pour calmer la situation.
« Sur les lieux, nous avons trouvé les services de sécurité, notamment la brigade de recherche (BR) de Coyah, escadron N° 6 de la gendarmerie nationale du km 36, et les médecins légistes. Le corps a été déposé la même nuit à la morgue de la grande mosquée de Sanoyah Mangué Boungni non loin des lieux du crime, jusqu’au petit matin, pour des besoins de reconnaissance par ses parents. Ainsi, ce jour 08/04/2025, il a été identifié et reconnu par ses proches et membres de la famille et qu’elle répondrait au nom de Kadiatou Diallo, mère de 03 enfants, qui était également en état de famille », a déclaré le colonel Alseny Touré.
Cette perte tragique laisse une famille brisée et des enfants sans leur mère, une situation extrêmement difficile pour ses proches. Les enquêteurs ont été mis à disposition pour faire toute la lumière sur ce drame et rendre justice à la mémoire de Kadiatou Diallo.
Le procureur près le tribunal de première instance de Coyah a déclaré avoir été informé des faits et a précisé qu’une enquête était en cours. À ce jour, le mari présumé coupable reste introuvable.
Balla Yombouno