Le ministre guinéen des Sports, Keamou Bogola Haba, a lancé un message clair aux équipes nationales, en particulier aux joueurs : il n’est plus question de réclamer des primes avant d’avoir joué et prouvé sur le terrain.
Lors d’une conférence de presse, le ministre a salué le comportement exemplaire de l’équipe nationale de mini-football, qui a récemment participé à une compétition internationale sans faire de revendication liée aux primes. Un contraste marquant avec d’autres sélections nationales, selon lui.
« Il faut saluer cette équipe de mini-football. Elle est partie en compétition sans créer de polémique autour des primes. C’était une grosse surprise », a déclaré le ministre.
À l’opposé, il a critiqué l’attitude du Syli National A lors du match contre l’Algérie.
« Contre l’Algérie, l’équipe est mise dans toutes les conditions, on est allés jusqu’à affréter un jet privé pour l’équipe parce que après le match contre l’Algérie, il fallait rapidement rejoindre le Maroc et préparer le match contre le Mozambique, donc après la victoire les questions de primes surgissent », a-t-il martelé.
Le ministre a ensuite illustré les conséquences de ces tensions internes.
« Une fois au Maroc, la situation s’est compliquée. L’hôtel des Ougandais n’avait même pas été réglé à leur arrivée, et c’est le Roi du Maroc lui-même qui a pris en charge leurs frais d’hébergement. Et devinez quoi ? Deux jours plus tard, l’Ouganda nous bat », dit-il.
Par cette sortie, le ministre entend remettre de l’ordre dans la gestion des équipes nationales, en appelant à plus de professionnalisme et de patriotisme.
Le ministre des Sports aux équipes nationales guinéennes : on ne peut pas demander les primes d’un match qu’on n’a pas encore joué.
Lonceny Camara