Lors d’un point de presse tenu ce lundi 1er septembre, le porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo, s’est exprimé sur la suspension des formations politiques, dont l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) dirigée par l’ancien Premier ministre El Hadj Cellou Dalein Diallo.
Dans son intervention, il a tenu à clarifier les raisons qui, selon lui, justifient cette décision.
« Il y a plusieurs choses qui sont reprochées au parti. La première, c’est l’absence de la liste des membres de la direction nationale. Je vous invite, vous les médias, à demander à ce parti de publier cette liste. Elle n’existe pas. Deuxièmement, les comptes financiers du parti n’étaient ni opérationnels ni fonctionnels. Troisièmement, un document a été déposé indiquant qu’en 2020, une convention avait prolongé tous les mandats du parti. Or, cette convention n’existe pas à l’UFDG. On parle d’un conseil national qui regrouperait 1 000 personnes. Mais je ne sais pas si, à Conakry, on peut rassembler 1 000 personnes sans qu’il y ait au moins la preuve de cela. C’était un faux document. Enfin, il y a aussi l’absence de congrès, liée à plusieurs facteurs, notamment une procédure judiciaire », a-t-il déclaré.
Poursuivant, le ministre a insisté sur le fait que les irrégularités constatées ne se limitent pas à un seul aspect.
« Il n’y a pas qu’une chose qui justifie ces remarques. Un rapport d’évaluation a relevé plusieurs manquements qui devaient être corrigés. C’est au regard de tout cela que le ministère de l’Administration du territoire a pris sa décision. Et cela concerne tous les partis, pas seulement un en particulier », a-t-il conclu.
Aminata Camara