Alors que l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) annonce la reprise des manifestants de rue après les examens scolaires nationaux, le président du Bloc libéral a, au cours d’une conférence de presse de l’Union des démocrates et citoyens de Guinée (UDCG) marquant le premier anniversaire de la création de ce parti, animée ce lundi 12 juillet à la Maison de la presse, sise au quartier Kipé Dadya, dit avoir d’autres préoccupations.
Selon Dr Faya Millimouno, l’une de ces préoccupations actuelles est celle, dit-il, « la réouverture des frontières de la Guinée avec ses pays limitrophes. Le combat que nous sommes entrain de mener aujourd’hui, c’est plutôt au retour à une certaine normalité dans ce pays : que les frontières s’ouvrent ! On se félicite déjà qu’avec la Sierra Leone, ce soit terminé ; qu’avec le Sénégal, on soit entrain d’aller à un dénouement heureux. Et par rapport à cela, j’ai suivi beaucoup de commentaires qui ont voulu qu’un accord entre la Guinée et le Sénégal soit contre nature. C’est faux ! Parce que l’article 76 du traité révisé de la CEDEAO prévoit effectivement le règlement des différends (…) On souhaite que la même diplomatie qui est entrain de résoudre ce problème avec le Sénégal puisse continuer pour que les frontières s’ouvrent également avec la Guinée-Bissau. On a [aussi] nos collègues en prison. Nous nous sommes en train de nous battre pour qu’ils soient libres ».
L’autre préoccupation, ajoute le leader du BL, « c’est l’agenda que [mon parti] m’a confié, celui de faire tout pour persuader qui de droit pour que les frontières s’ouvrent avec tous les pays qui nous entourent, que nos compatriotes qui sont en prison sortent et que le dialogue soit effectivement en route. Ça, c’est l’agenda qui m’a été confié par le BL ».
Balla Yombouno
