Au lendemain de la désignation de deux journalistes pour représenter la presse au conseil national de la transition, le SPPG est sorti de son silence pour marquer son opposition. Il n’est pas question que le patronat parle au nom du syndicat tranche le Syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPPG) qui met en avant la divergence des intérêts.
En conférence de presse- mardi 16 novembre 2021- à la maison commune des journalistes, le syndicat des professionnels de la presse de Guinée a exprimé son désaccord avec le choix des deux représentants de la presse fait hier par des associations de presse. A cette rencontre qui a réuni plusieurs syndicats et associations de presse, Sidi Diallo, le président de l’association des journalistes Indépendants de Guinée n’a pas mâché ses mots. « Quand on parle de la liberté de la presse, quelle est la structure qui s’est mieux illustrée sur le terrain ces six dernières années que le syndicat des journalistes? Aujourd’hui, on parle juste de deux places. Normalement toutes les associations qui ont des représentants à la HAC doivent laisser la place aux autres. Mais les mêmes associations sont à la HAC et veulent aussi aller au CNT. On ne peut pas faire son temps et faire le temps de ses enfants. C’est un clan qui parle au nom de toute la corporation alors qu’il ne la représente pas ».
Selon Sékou Jamal Pendessa, secrétaire général du SPPG, il n’est pas question de baisser les bras. « Ils veulent nous empêcher d’aller au CNT, pour défendre le droit des journalistes. Il n’est pas question que le patronat parle au nom du syndicat ».
Preuve de son engagement d’aller jusqu’au bout, le SPPG compte déposer le dossier de candidature de Sékou Jamal Pendessa ce mercredi 17 novembre au ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation.
Asmaou Diallo, ledjely.com