A l’instar des autres préfectures, Kouroussa a célébré l’an 65 de l’indépendance de notre pays dans la ferveur. Les habitants de la préfecture se sont donné rendez-vous à la maison des jeunes. Après le dépôt de la gerbe de fleurs par le préfet, la fête s’est poursuivie suivant la pure tradition mandingue.
Folklore, feux d’artifices, le tricolore partout, défilé des couches sociales, danse Doundoumba, témoignages des compagnons de l’indépendance…le menu de la célébration du 2 octobre était divers et varié à Kouroussa.
Le cachet particulier conféré à la fête de cette année, le préfet s’en est surtout réjoui. « Comme en 1958, nous sommes fiers de nos devanciers. Fiers des dirigeants actuels, notamment le colonel Mamadi Doumbouya. Depuis cinq jours, nous sommes dans la ferveur de la fête. Vous voyez que toutes les générations sont là et c’est ce que nous avons voulu », a déclaré le colonel Idrissa Camara.
Jamais la célébration du 2 octobre n’avait regroupé un tel monde à Kouroussa. Cela est le fruit des actes posés par le CNRD, nous confie Aminata Kourouma, une habitante de la ville. « Voir une mobilisation de la sorte, je peux dire que c’est une première. On est fier de notre pays et nous remercions nos devanciers. Aujourd’hui, c’est notre plus grande fête et nous sommes contents ».
La symbolique était telle que des natifs de Kouroussa sont partis de Conakry pour communier avec les leurs à Kouroussa. C’est le cas du colonel Mohammed Lamine Kallo qui invite les Guinéens au vivre ensemble : « Que toutes les villes célèbrent notre indépendance est une réjouissance pour nous. On doit se donner la main. Personne ne viendra développer ce pays à notre place ».
Dans le Hamana (Kouroussa), c’est par un match de gala et une soirée de réjouissance que les festivités de l’an 65 de l’accession de la Guinée à la souveraineté nationale, ont pris fin.
Michel Yaradouno, Kouroussa pour ledjely.com
