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CÉLÉBRATION DE LA FÊTE DU TRAVAIL : le « mouvement syndical guinéen » annonce une « auto-réflexion » pour se faire entendre

L’humanité a célébré, ce samedi 1er mai 2021, la 135e journée internationale du travail. A l’image de l’an dernier, il n’y a pas eu de célébration officielle en Guinée ; à cause de la crise sanitaire du Covid-19. Mais des organisations syndicales ont tout de même fait des déclarations fortes, visant à garantir leurs exercices. C’est le cas de la Confédération syndicale autonome des travailleurs et retraités de Guinée (COSATREG), l’Union syndicale des travailleurs de Guinée (USTG), le Syndicat libre des enseignants de Guinée (SLECG), mais aussi la CGF, l’ONSLG, la CGTG, la CGSL, le SIFOG, l’UDTG, l’UNTG, la CONASIG… qui, au cours d’un point de presse tenu à Gbessia dans la commune de Matoto, à Conakry, se sont exprimés au nom du « mouvement syndical guinéen ».

Au cours de cette rencontre avec la presse, ces acteurs syndicaux ont tout d’abord dénoncé vigoureusement l’immixtion du gouvernement dans les affaires syndicales, à travers le vote du projet de la loi organique L027, qui interdit en ses articles 39 et 41 l’arrêt des activités syndicales par les retraités.  « Cette loi liberticide est notoirement en contradiction avec les conventions internationales 87 et 98 du BIT (Bureau international du travail, ndlr) signées et ratifiées par la Guinée depuis 1959 et les textes juridiques des différentes organisations syndicales guinéennes », a dénoncé Victor Kamano, syndicaliste.

Il a aussi dénoncé « la caducité » des mandats des conseils d’administration d’un certain nombre d’organismes publics, à savoir : la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), la Caisse de prévoyance sociale des agents de l’Etat (CNPSAE), le Conseil économique et social (CES), l’Institut national d’assurance des maladies obligatoires (INAMO), l’Office national de formation professionnelle (ONFPP) et l’Agence guinéenne pour la promotion de l’emploi (AGUIPE).

Plus loin, les syndicalistes ont indiqué que le mandat officiel des « élections sociales » n’est plus d’actualité pour eux, et que de grandes réflexions sont entrain d’être faites pour « sauver le monde syndical de la dérive ». Invite a également été faite aux inspecteurs du travail à veiller au strict respect du Code du travail dans les unités de production.

Et de lancer : « Le mouvement syndical dans sa détermination et son engagement demande au gouvernement d’éviter d’aggraver la pauvreté des Guinéens à travers une éventuelle augmentation du prix du carburant à la pompe ».

A noter que le SLECG version Kadiatou Bah n’était pas de la partie. Aussi, l’USTG, pourtant signataire de la déclaration n’a pas connu la présence de son secrétaire générale, Abdoulaye Sow, qui a tout de même fait une déclaration dans laquelle il exprime le vœu de vouloir faire revivre « l’unité syndicale » ; son secrétaire général adjoint Aboubacar Soumah, par ailleurs secrétaire général du SLECG, en serait le signataire. La conférence a pris fin par la lecture d’un cahier de charge qui exige notamment la fixation du salaire minimum  interprofessionnel garanti (SMIG) à 1 500 000 GNF.

Hawa Bah

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