Depuis l’annonce de la désignation des membres pour la mise en place du Conseil national de la transition en lieu et place de l’Assemblée nationale, des mésententes se font remarquées dans toutes les entités devant prendre part au CNT. Interrogé par Ledjely.com, le secrétaire fédéral de l’UFDG-Kankan, Antoine Dogbo Guilavogui opte plutôt pour la mise en place d’un groupe restreint d’intellectuels qui aura la charge de rédiger la nouvelle constitution et la soumettre pour appréciation. Il argumente ses propos par le fait que les différents candidats pour ledit organe sont plutôt guidés par l’intérêt personnel que par le travail auquel ils doivent s’atteler.
« Le CNT n’est pas une affaire de copains ou de copines, c’est un travail qui est réservé aux intellectuels. Il y a même des juristes qui ne maîtrisent pas ce sujet. On doit former un groupe d’intellectuels chevronnés qui va travailler dessus [Constitution]. 81 personnes c’est trop. D’ailleurs, ils vont partir pour dormir là-bas et ça impactera le budget de l’État. Le seul objectif de ceux qui luttent, c’est l’argent. Alors qu’on crée cette équipe restreinte qui va travailler sur la constitution et à la fin, qu’elle vienne présenter celle-ci au peuple » indique le politique et de conclure, en disant, « certains membres du Conseil national de transition de 2008, ont failli se faire du mal à cause des cents millions qu’ils devraient percevoir à la fin du mandat du CNT, alors que, nous souffrons énormément, pas de routes, pas d’infrastructures… ».
Michel Yaradouno Kankan pour ledjely.com