Les travaux de la réunion extraordinaire du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES) ont pris fin ce mardi 02 mars à l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry. Une occasion pour le Comité consultatif général (CCG) du CAMES d’élire un nouveau président.
Après 7 années passées à la tête du Conseil consultatif général du CAMES, Maurice Aurélien Sosso, a tenu son discours d’adieu en ces termes : « Je me retire, je ne déserte pas. Il ne s’agit pas d’un départ, je resterai un peu à distance à scruter l’horizon avec vous pour un meilleur devenir du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur. J’apporterais toujours ma contribution et mon expérience en tant que professeur pour le développement de l’enseignement supérieur en Afrique. Une fois je reste persuadé qu’un avenir meilleur attend le CAMES si nous savons être plus unis sur l’essentiel mais encore et surtout plus attentif, plus méthodique et plus organisé (…) Je quitte la présidence du Comité consultatif général le coeur rempli d’optimisme. Je pense que le meilleur reste à venir pour le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur ».
Prenant la parole, la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, s’est réjouie du « climat qui a régné lors des débats, caractérisés par la franchise, la courtoisie et parfois temple d’animation, sortie naturelle et nécessaire pour la qualité et la profondeur des échanges (…) Nous nous réjouissons de constater que les objectifs fixés au cours de ces différents travaux ont été atteints », a-t-elle indiqué.
Par ailleurs, Dr Diaka Sidibé a invité les fondateurs, recteurs et directeurs généraux des institutions d’enseignement supérieur, à tout mettre en œuvre pour leur participation à l’ensemble des activités du CAMES. « Les directions générales du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation y veilleront. Les recommandations qui ont résulté des différents travaux constitueront une base pour continuer à soutenir les efforts à la reconnaissance des valeurs communes au sein de nos pays membres. La République de Guinée en ce qui la concerne remplira ses obligations pour le bon fonctionnement de cette organisation », a promis la ministre.
Balla Yombouno