Comme nous vous l’annoncions précédemment, dans le cadre de sa mission d’évaluation technique de la Transition, le National Democratic Institute (NDI) a entamé ce jeudi 10 mars 2022, une série de rencontres avec les coalitions des partis politiques guinéens. Et la délégation du Collectif des partis politiques (CPP) est la première à être reçue par la mission. Une occasion que Dr. Makalé Traoré et ses compagnons ont mise à profit pour faire part de leurs préoccupations.
Au terme de la rencontre qui a duré environ 1 heure, la porte-parole a rendu compte des échanges.
Processus électoral, constitution, durée de la Transition…au menu
« Nous avons exprimé nos préoccupations autour du processus électoral, de la constitution, de la durée de la transition, du chronogramme et surtout la nécessité de mettre en place un cadre de dialogue avec les partis politiques ».
Des commissions travaillent déjà sur les thématiques
« La transition est éminemment politique. Notre volonté c’est que cette transition soit réussie et que ce soit la dernière transition que la Guinée connaisse. Mais cela va dépendre de la volonté des partis en présence, notamment des autorités en incluant dans le cadre de ce dialogue, la classe politique qui ne demande que cela. Nous avons des commissions en place qui travaillent sur la constitution, le code électoral, l’organe de gestion des élections, le fichier, le chronogramme et la réconciliation nationale. Nous sommes en train de finaliser des propositions concrètes pour accompagner la transition ».
Pas de transition sans la classe politique
« Cette transition ne peut pas se passer de la contribution de la classe politique, c’est ce que nous avons expliqué à NDI qui nous a remercié et écouté avec beaucoup d’attention et qui est prêt à s’impliquer dans ce processus pour que nous puissions le réussir ».
Digitaliser le processus électoral
« Ce pays a beaucoup souffert des recommencements. Nous souhaitons que cette fois-ci la transition se passe dans de bonnes conditions et qu’elle aboutisse justement à des élections dont les résultats seront acceptés. Et pour cela nous avons insisté sur la nécessité de digitaliser notre processus électoral ».
Balla Yombouno
