Ouvertes lundi dernier, les rencontres dans le cadre des assises nationales ont pris fin ce jeudi au compte de la préfecture de Kankan. Quelques heures après la clôture, à la Maison des jeunes de la ville, on en sait un peu des grandes annonces faites au cours de ces assises. Selon Sekou Kaissa Cissé, activiste de la société civile, les vraies victimes n’ont pas été entendues pour ce qui est de la préfecture de Kankan.
Déjà boudées par les grandes formations politiques du pays et plusieurs acteurs de la société civile, les assises nationales viennent de prendre fin ce mercredi à Kankan. Au dire d’un acteur de la société civile, ceux qui ont été entendus le constat révèle que pour la zone spéciale de Kankan. « Ça a été un échec, un fiasco, parce que les personnes qui devraient prendre part à ces assises ne sont pas là. Ce ne sont que les cadres, notamment les sous-préfets, les maires, les secrétaires généraux et quelques participants. J’ai fait assez de tours, mais ceux que j’ai entendu parler ne sont nullement pas les victimes. Ceux qui parlent ne font que relaté l’histoire de Sekou Touré et Alpha condé. Ce n’est pas la raison qui a prévalu l’idée des assises nationales. Il y a des victimes qui sont connues, celles qui ont tout perdu, ceux qui ont été emprisonnés, on laisse ces derniers pour inviter les autorités qui sont à nos yeux celles qui commettent cela ».
Parlant des résultats auxquels il faut s’attendre, l’activiste de la société civile est pessimiste. « A partir du moment où les vraies victimes ne sont pas écoutées, où les grosses formations et entités de la société civile ne sont pas présentes, le résultat de Kankan sera du chaos et le désespoir est trop grand. Car, l’attente était très grande », a-t-il assuré.
Michel Yaradouno, Kankan pour Ledjely.com