En lieu et place d’une détente, nous nous acheminons décidément vers un climat sociopolitique encore plus crispé. En raison du jusqu’au-boutisme dont font montre tous les camps. En tout cas, si le premier ministre, à l’issue du conseil des ministres de jeudi dernier, a annoncé que le cadre de dialogue inclusif serait lancé le 20 octobre prochain, les quatre coalitions connues désormais sous le nom de Quatuor réitère pour leur part leur « récusation catégorique du schéma institué par le décret du 9 septembre portant création d’un cadre de dialogue et l’arrêté du premier ministre » Ce, parce que la junte aurait refusé de prendre en compte leurs recommandations.
Rappelant le caractère « intangible » de leurs « préalables » et du « schéma » qu’elles ont déclinés dans leurs précédentes déclarations, les quatre coalitions et alliances disent apporter leur « soutien ferme et indéfectible aux manifestations pacifiques et revendicatives du FNDC des 20 et 26 octobre 2022 ».
Reprochant aux autorités de la Transition de n’avoir posé « aucun acte de nature à assurer le retour concerté à l’ordre constitutionnel », le quatuor déplore en outre les « violations des droits et libertés individuels et collectifs par les arrestations et séquestrations » dont des leaders politiques, des acteurs de la société civile et même de citoyens ordinaires auraient été victimes durant les 13 mois que le CNRD aura passé à la tête du pays.
